Bouge pas, meurs et ressuscite (Vitali Kanevski)
Bouge pas, meurs et ressuscite (Vitali Kanevski)
Quelle était l'histoire de l'enfant qui meurt sur les épaules de Lee Marvin dans Big Red One? C'est sans doute le film superbe qu'a écrit et réalisé Vitali Kanevski, "Bouge pas, meurs et ressuscite", en lien avec toute cette séquence magnifique de Samuel Fuller :
http://boutique.ina.fr/video/cannes/1978-1996/I00019409/camera-d-or-a-vitali-kanevski-pour-bouge-pas-meurt-et-ressucite.fr.html
Bouge pas, meurs et ressuscite (1990)
« En Russie, les enfants sans abri, affamés et abandonnés se comptent par millions. On en fait ce que l'on veut. On les maltraite, on les tue... Aujourd'hui, être enfant dans mon pays, c'est horrible. Je ne me souviens de rien de semblable pendant la guerre. Je pense que le monde deviendra encore plus impitoyable parce que ces enfants vont grandir et se venger. Ceux qui survivront et grandiront seront sans merci et les adultes le paieront très cher. »
Nous les enfants du 20ème siècle (1994)
http://boutique.ina.fr/video/cannes/1978-1996/I00019409/camera-d-or-a-vitali-kanevski-pour-bouge-pas-meurt-et-ressucite.fr.html
Bouge pas, meurs et ressuscite (1990)
« En Russie, les enfants sans abri, affamés et abandonnés se comptent par millions. On en fait ce que l'on veut. On les maltraite, on les tue... Aujourd'hui, être enfant dans mon pays, c'est horrible. Je ne me souviens de rien de semblable pendant la guerre. Je pense que le monde deviendra encore plus impitoyable parce que ces enfants vont grandir et se venger. Ceux qui survivront et grandiront seront sans merci et les adultes le paieront très cher. »
Nous les enfants du 20ème siècle (1994)
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Re: Bouge pas, meurs et ressuscite (Vitali Kanevski)
«Je me préparais à ce film-là depuis ma naissance. J'y ai pensé toute ma vie. Je ne pouvais rien faire d'autre : on ne me laissait pas le choix. On m'a éliminé de partout, personne ne voulait plus de moi. Je savais bien que je pouvais devenir réalisateur, mais j'étais obligé de faire un excellent film. Un film simplement "bon" ne pouvait rien signifier. J'étais condamné au chef-d'oeuvre.»
http://ti1ca.com/t1u1nc4f-BOUGE-PAS--MEURS-ET-RESSUSCITE-BOUGE-PAS--MEURS-ET-RESSUSCITE.pdf.html
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Re: Bouge pas, meurs et ressuscite (Vitali Kanevski)
ça fait plaisir que tu cites ce film, breaker.
Je l'avais vu à sa sortie, et je n'ai jamais cessé d'en faire la pub autour de moi.
Il faut absolument voir également le second de Kanevski: Une vie indépendante.
J'en causais un peu sur fdc, de Kanevski, il y a deux ans:
Je l'avais vu à sa sortie, et je n'ai jamais cessé d'en faire la pub autour de moi.
Il faut absolument voir également le second de Kanevski: Une vie indépendante.
J'en causais un peu sur fdc, de Kanevski, il y a deux ans:
- Bouge pas, meurs, ressuscite (Vitali Kanevski, 1989)
- Une vie indépendante (Vitali Kanevski, 1992)
C'est le diptyque de ce réalisateur étrange, total autodidacte d'après ce qu'on en sait, surgi de nulle part (à 54 ans), et qui y est rapidement retourné. Son premier, on le prenait pour une sorte d'idiot du village, alors on lui a filé des bouts de pelloche, comme ça, au fur et à mesure. Le film atterrit à Cannes, remportant la "caméra d'or". Le second sera une prod franco-russe et se verra attribuer un prix spécial du jury (partagé avec "le songe de la lumière" de Victor Erice - le réal. de L'esprit de la ruche - qui bizarrement sera aussi son dernier film à ce jour). Le jeune acteur qui joue le perso principal du diptyque se retrouve ensuite en prison, on le voit encore dans un documentaire de Kanevski de 1994. Puis plus aucune trace, ni de l'un ni de l'autre.
Les deux films arrachent tout (en plus d'être d'une maitrise sidérante). C'est la Sibérie, comme on ne l'avait jamais montrée, à tous ceux qui ne l'ont jamais vue: la boue, la neige, des camps, la Zone, quelques villages abandonnés, où presque tout le monde est cinglé, la boue, la neige, etc. Cauchemardesque, surtout le deuxième. Le premier, y a une histoire d'amour à laquelle on peut encore se raccrocher, j'en dis pas plus.
Une critique de l'époque de la sortie de Une vie indépendante: http://www.telerama.fr/cinema/films/une-vie-independante,27014.php
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Re: Bouge pas, meurs et ressuscite (Vitali Kanevski)
Une vie indépendante, vu a sa sortie, grand film
glj- Messages : 518
Re: Bouge pas, meurs et ressuscite (Vitali Kanevski)
salut Jerzy, gljsyndic des dockers a écrit:Cauchemardesque, surtout le deuxième. Le premier, y a une histoire d'amour à laquelle on peut encore se raccrocher, j'en dis pas plus...
il y a aussi une histoire d'amour dans Une vie indépendante, Valia ressuscite Galia ; le personnage féminin est éternisé dans les trois films. C'est le même amour sans limites, qui les arrache à la boue, au camp de travail, à la prison, et toute la trilogie Kanevski tourne autour de cet amour, contre la mort atmosphérique...
Nous les enfants du 20ème siècle (1994)
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Re: Bouge pas, meurs et ressuscite (Vitali Kanevski)
revue de presse Kanevski, Positif septembre 1990 & Cahiers du Cinéma juillet/aout 1991 : http://ti1ca.com/kh6i17lw-REVUE-DE-PRESSE-KANEVSKI.pdf.html
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