Noé de Darren Aronofsky
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Re: Noé de Darren Aronofsky
Tony a écrit:On a tous vu au moins un épisode de Louis la Brocante, Commissaire Magellan et Julie Lescaux en faisant foi. Ces séries doivent en fait beaucoup à John Ford ou Capra, mais sous une forme Y et une vision politique Z. "La démocratie appartient à tous, donc aux populistes aussi, il faut causer plus longtemps qu'eux pour s'en différencier" chez Capra devient "arrêtez votre bordel on allez vous coucher, ta fille est rentrée et n'est pas enceinte, ou si elle l'est qu'elle se démerde" chez Victor Lanoux, mais les interactions entre les personnes sont les mêmes.
Ce n'est pas comme si on avait des millions de films sur les Chouans ou la Saint Barthélémy et maintenant qu'on a eu le Goncourt on peut espérer un film (un biopic de Pierre Messmer par le filleul de Matthieu Kassovitz?) situé dan les guerres au Cameroun ou à Madagascar vers 2035; qui déclenchera encore l'ire de quelques-uns. Et ironiquement, un des rares films qui fait de la Saint Barthelemy un symbole est Intolerance de Griffith, soit le prototype du film qui veut intentionnellement fonder une image nationale "pure" et monolithique, mais pour les USA: rien n'est simple et tout se complique.
hi; pas vu un seul épisode de ces séries françaises, elles doivent sans doute des choses à ford, ou capra, mais pas l'essentiel, la valeur d'universalité, ou la prétention à l'universalité, qui tient évidemment à la position dominante de la culture, de la politique... américaine...Ces séries c'est des trucs français, liés à la france, à sa sociologie... Y a pas de traduction possible, enfin, j'exagère; la prétention à l'universalité doit être fondée par une position historique forte... les usa représentent le monde, dans les deux sens du mot, ou comme le chantaient Jackson et les autres : we are the world; c'est assez effrayant, si on y pense bien; plus terrifiant que "l'état c'est moi"...
je l'ai souvent dit, les français (l'europe en général, mais surtout les anglais et les français) ont inventé des personnages universaux au 19ème siècles, en littérature, puis plus rien : les mousquetaires, madame bovary, les vernes...mais au cinéma ce sont les américains qui les ont universalisés...
Daney disait : seuls les américains se sont emparés de l'histoire du monde (ils peuvent faire un truc de samouraïs, ou raconter la vie de zola) pour la raconter au monde, dans leur langage, et selon leurs intérêt; cela tient évidemment à leur position : fin et destinataires de l'histoire; héritiers de rome, de la grèce, de la bible, de tous les récits du monde...(cf deleuze sur le film historique hollywoodien)
Borges- Messages : 6044
Re: Noé de Darren Aronofsky
Pour chercher de l'inspiration, me sortir de mes idées et sentiments, me donner l'envie, le désir de continuer, je me suis promené sur quelques sites, forums, et, sans hasard, il m'arrive d'y jeter un œil pour me détendre et rire, je suis tombé sur le topic que quelques membres de filmdeculte ont consacré au film.
Quelle bande de débiles mentaux, tout de même. Un certain FF, donne le ton, et quel ton; un ton d'une crétinerie à peine imaginable. Et après lui, y a pas un message qui vous donne une idée de l'humanité de ces types. Pas une remarque sensible, pas une sensation logique. Rien. Ca pleut des 6/6, ça parle de rien, ou alors de la taille des couilles de dieu, si grosse qu'on en croit pas ses yeux. Ils savent rien du récit biblique, ils savent rien de rien, mais mais ça ne les empêche pas de parler d'adaptation littérale, d'écarts, d'audace dans la mise en image, d'interrogations... Tous bien entendu nous font le coup de l'athéisme. Moi, j'aime pas la bible, moi je suis athée. Ils auraient bien entendu torturé les sorcières en d'autres temps. Comme si ça avait une quelconque importance croire ou ne pas croire en dieu pour voir ou ne pas voir un film "biblique", un truc religieux... Comme s'il fallait croire aux vampires pour aimer des trucs de vampires, aux Aliens pour aimer Alien, aimer les luges pour croire en Welles. Comme si on ne pouvait pas lire la bible, les textes sacrés ou saints, pour la puissance de son écriture, de son univers, sa poésie, ses histoires, son fond... Comme si le dieu biblique, ses prophètes, son peuple, ses justes et ses horribles, ses espaces, n'étaient pas des inventions "romanesques", des fictions, infiniment supérieures à tous les grands romans d'heroic, de dark fantasy...
La bêtise à un tel degré, c'est pénible. J'attends pas de tous les amateurs de cinéma qu'ils survolent les films en ballon comme Buster, mais ...
Ne me parlez pas de leurs élections, coupe du monde, comme ils appellent ça, je parie que leurs sensations en foot sont aussi primaires....
"Les élections, ce n'est pas un point local ni un jour à telle date. C'est comme une grille qui affecte actuellement notre manière de comprendre et même de percevoir. On rabat tous les événements, tous les problèmes, sur cette grille déformante. Les conditions particulières des élections aujourd'hui font que le seuil habituel de connerie monte.
Après ça, pour me calmer, et me redonner un peu de courage, j'ai relu le texte de deleuze dans "critique et clinique" sur DHL et l'Apocalype de jean; qui m'a convaincu que je perdais pas mon temps, ici : "l'actualité de l'Apocalypse, et celle de Lawrence qui la dénonce (…) ne consiste pas dans des correspondances historiques du type Néron = Hitler = Antéchrist. Pas davantage dans le sentiment supra historique des fins de monde et des millénaires, avec leur panique atomique, économique, écologique et science-fiction. Si nous baignons dans l'Apocalypse, c'est plutôt parce qu'elle inspire en chacun de nous des manières de vivre, de survivre, et de juger. C'est le livre de chacun de ceux qui se pensent survivants. C'est le livre des Zombies."
(Deleuze, critique et clinique)
Quelle bande de débiles mentaux, tout de même. Un certain FF, donne le ton, et quel ton; un ton d'une crétinerie à peine imaginable. Et après lui, y a pas un message qui vous donne une idée de l'humanité de ces types. Pas une remarque sensible, pas une sensation logique. Rien. Ca pleut des 6/6, ça parle de rien, ou alors de la taille des couilles de dieu, si grosse qu'on en croit pas ses yeux. Ils savent rien du récit biblique, ils savent rien de rien, mais mais ça ne les empêche pas de parler d'adaptation littérale, d'écarts, d'audace dans la mise en image, d'interrogations... Tous bien entendu nous font le coup de l'athéisme. Moi, j'aime pas la bible, moi je suis athée. Ils auraient bien entendu torturé les sorcières en d'autres temps. Comme si ça avait une quelconque importance croire ou ne pas croire en dieu pour voir ou ne pas voir un film "biblique", un truc religieux... Comme s'il fallait croire aux vampires pour aimer des trucs de vampires, aux Aliens pour aimer Alien, aimer les luges pour croire en Welles. Comme si on ne pouvait pas lire la bible, les textes sacrés ou saints, pour la puissance de son écriture, de son univers, sa poésie, ses histoires, son fond... Comme si le dieu biblique, ses prophètes, son peuple, ses justes et ses horribles, ses espaces, n'étaient pas des inventions "romanesques", des fictions, infiniment supérieures à tous les grands romans d'heroic, de dark fantasy...
La bêtise à un tel degré, c'est pénible. J'attends pas de tous les amateurs de cinéma qu'ils survolent les films en ballon comme Buster, mais ...
Ne me parlez pas de leurs élections, coupe du monde, comme ils appellent ça, je parie que leurs sensations en foot sont aussi primaires....
"Les élections, ce n'est pas un point local ni un jour à telle date. C'est comme une grille qui affecte actuellement notre manière de comprendre et même de percevoir. On rabat tous les événements, tous les problèmes, sur cette grille déformante. Les conditions particulières des élections aujourd'hui font que le seuil habituel de connerie monte.
Après ça, pour me calmer, et me redonner un peu de courage, j'ai relu le texte de deleuze dans "critique et clinique" sur DHL et l'Apocalype de jean; qui m'a convaincu que je perdais pas mon temps, ici : "l'actualité de l'Apocalypse, et celle de Lawrence qui la dénonce (…) ne consiste pas dans des correspondances historiques du type Néron = Hitler = Antéchrist. Pas davantage dans le sentiment supra historique des fins de monde et des millénaires, avec leur panique atomique, économique, écologique et science-fiction. Si nous baignons dans l'Apocalypse, c'est plutôt parce qu'elle inspire en chacun de nous des manières de vivre, de survivre, et de juger. C'est le livre de chacun de ceux qui se pensent survivants. C'est le livre des Zombies."
(Deleuze, critique et clinique)
Borges- Messages : 6044
Re: Noé de Darren Aronofsky
"And when God put Noah in the ark, he told him to take two of everything. Cause god knowed that was right. And i guess he knowed what it was to be lonesome "
Borges- Messages : 6044
Re: Noé de Darren Aronofsky
A quoi te sert le savoir si ce n'est pas pour aller vers les autres, pour chercher ?
Mets les mains dans la boue si la bêtise t'effare tant.
Ton discours est aussi stérile qu'un crachat s'évaporant lentement sur la chaussée.
Mets les mains dans la boue si la bêtise t'effare tant.
Ton discours est aussi stérile qu'un crachat s'évaporant lentement sur la chaussée.
Russeunpeuidiot- Messages : 1
Re: Noé de Darren Aronofsky
Russeunpeuidiot a écrit:A quoi te sert le savoir si ce n'est pas pour aller vers les autres, pour chercher ?
Mets les mains dans la boue si la bêtise t'effare tant.
Ton discours est aussi stérile qu'un crachat s'évaporant lentement sur la chaussée.
c'est joli, mais ni un peu russe ni un peu idiot.
Borges- Messages : 6044
Re: Noé de Darren Aronofsky
Jésus marie joseph, la purge... Quel effarant nanar débile et grotesque que voilà. Facilement un des trucs les plus prétentieusement ridicules (sans parler de la laideur) que j'ai vus cette année. Les mots sont impuissants pour...
Et dire qu'il s'en trouve pour se palucher, sans rire, sur cet étron cinématographique. Lui trouver on ne sait quelle qualité, intérêt, vertu, mérite, audace, message...
Comme disait l'autre : y a de plus en plus de cons chaque année, mais cette année, j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà là...
Le cinoche américain "blockbustéro-peplumo-biblico-pensumesque" pourra-t-il s'enfoncer encore plus bas sous le niveau de la calotte glacière? M'est avis que oui. A ce niveau, c'est plus une quête cinématographique de la bêtise interstellaire, ça devient une des plus fascinantes descentes spéléologiques dans les entrailles de la terre creuse. Comme l'amiral Byrd, on ne tardera plus trop à établir le contact avec ses glorieux habitants mystérieux qu'on nomme les intra-terrestres. Patience, donc.
Et dire qu'il s'en trouve pour se palucher, sans rire, sur cet étron cinématographique. Lui trouver on ne sait quelle qualité, intérêt, vertu, mérite, audace, message...
Comme disait l'autre : y a de plus en plus de cons chaque année, mais cette année, j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà là...
Le cinoche américain "blockbustéro-peplumo-biblico-pensumesque" pourra-t-il s'enfoncer encore plus bas sous le niveau de la calotte glacière? M'est avis que oui. A ce niveau, c'est plus une quête cinématographique de la bêtise interstellaire, ça devient une des plus fascinantes descentes spéléologiques dans les entrailles de la terre creuse. Comme l'amiral Byrd, on ne tardera plus trop à établir le contact avec ses glorieux habitants mystérieux qu'on nomme les intra-terrestres. Patience, donc.
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