Only lovers left alive (J. Jarmusch)

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Message par Eyquem Dim 2 Mar 2014 - 0:55

Only lovers left alive (J. Jarmusch) Wallis10

Le film de Jarmusch n'a semble-t-il rien à voir avec ce bouquin. Mais je parie qu'il connaît l'histoire de ce film jamais tourné:
Only Lovers Left Alive is a 1964 science fiction novel by Dave Wallis. It describes a society where there are no adults and teenagers are able to run wild. With its theme of teenagers in charge and out of control, the book hit a chord with the emerging counter-culture, and a film adaptation starring the Rolling Stones and directed by Nicholas Ray was planned in the mid-1960s.

Cette histoire avec Nick Ray, ça ressemble plus à une légende qu'autre chose, si on en croit cet extrait d'une bio de Jagger:

Spoiler:


Sinon, le film de Jarmusch est bien.
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Message par Borges Dim 2 Mar 2014 - 12:13

Hi; Ils se donnent le beau rôle, les stones, dans cette affaire; dans le bouquin de oldham, 2Stoned, le portrait de ray est encore moins sympa; une autre source dit que Ray n'aurait pas réussi à avoir les sous pour financer le film, et que les stones n'ont pas eu confiance en lui, finalement.
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Message par Eyquem Dim 2 Mar 2014 - 13:40

Salut Borges,
oui, j'aurais bien voulu lire ce qu'en disent les biographes de Ray (Eisenschitz par exemple), mais je n'ai rien trouvé sur le net.


Pour revenir au Jarmusch, j'ai trouvé ça bien, mais il y a quand même des choses regrettables: des dialogues souvent forcés, lourds de sens, d'une mélancolie pas toujours suffisamment tempérée d'humour. Et surtout, cette histoire selon laquelle Shakespeare n'a pas écrit ses pièces, que Jarmusch a l'air de prendre au sérieux dans ses entretiens:
Jim Jarmusch: “I think one of the biggest scandals in literary history that someday may be divulged is that William Shakespeare didn’t write anything. And there are a lot of us so-called Anti-Stratfordians that don’t believe this [sic]. They included Orson Welles and Sigmund Freud and Ralph Waldo Emerson and [interrupted by voice saying “and John Hurt!”] and John Hurt. And John Gielgud. And now John Hurt as well.

“So there are different theories of who wrote these things. One of them: it’s very possible that Christopher Marlowe’s death was faked – uh, his murder – there’s a lot of research showing this. But really, this idea of Shakespeare – it’s not really important who wrote these beautiful things, but I think it’s very interesting that they are assigned to someone that quite possibly was illiterate – William Shakespeare. It’s very likely he could not even write. So, someday maybe, this will be revealed. I don’t know. Maybe never!”

à partir de 04'20:
https://www.youtube.com/watch?v=sIKzSplaqQs


Dans le film, ça semble plutôt une plaisanterie, puisqu'il est aussi question de pièces données par les vampires à Schubert.
En plus de ça, dans son texte de 2004, « Quelques règles d’or », Jarmusch avait dit que l’originalité était une idée creuse, qu’il fallait voler tout ce qu’on pouvait aux films, aux livres des autres :

Rule #5: Nothing is original. Steal from anywhere that resonates with inspiration or fuels your imagination. Devour old films, new films, music, books, paintings, photographs, poems, dreams, random conversations, architecture, bridges, street signs, trees, clouds, bodies of water, light and shadows. Select only things to steal from that speak directly to your soul. If you do this, your work (and theft) will be authentic. Authenticity is invaluable; originality is nonexistent. And don’t bother concealing your thievery—celebrate it if you feel like it. In any case, always remember what Jean-Luc Godard said: “It’s not where you take things from—it’s where you take them to.”
http://www.moviemaker.com/articles-directing/jim-jarmusch-5-golden-rules-of-moviemaking/


Qu'est-ce qu'il veut dire exactement par : "but I think it’s very interesting that they are assigned to someone that quite possibly was illiterate"? Est-ce que c'est à l'inculture qu'il s'en prend, ou à la promotion de l'inculture?
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Message par Invité Dim 2 Mar 2014 - 13:48

Rien à voir, mais cela me touche l'idée du bouquin de Wallis. J'aime beaucoup "Black Hole" de Charles Burns qui en prolonge et inverse l'histoire (un monde pavillonnaire parallèle situé dans les années 80-90 où les adolescents sont les seules à aimer à mourir, et finissent exclus du genre humain par une maladie mortelle)

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Message par adeline Lun 24 Mar 2014 - 19:48

Hello ici,
je l'ai vu il y a quelque temps maintenant, mais étrangement c'est un film qui reste assez fort en moi. J'avais bien aimé, ni plus ni moins, mais quand même bien. Certaines musiques sont très belles certaines choses très fortes.
Je crois que c'est aussi une très belle histoire d'amour ; un peu sombre, un peu romantico noire, mais très très belle. Surtout, c'est une idée de l'amour qui me touche, l'amour dans le temps, qui permet de se battre contre l'éternité, un amour si fort qu'il donne envie de vivre alors que plus une goutte de sang ne circule. Quand ils décident de vivre malgré tout, ils le feront grâce à un couple de jeunes amoureux, qu'ils ne tuent pas, qu'ils transforment afin qu'ils deviennent à leur tour, peut-être, des amants éternels.

C'est quand même beau :

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Message par Borges Mar 25 Mar 2014 - 16:50

on a rapproché les deux films : mélancolie, dandysme, amour des livres, décadence, fin de civilisation, histoire d'amour... y a aussi l'élément "arabe" : le fameux Zero Moustafa,, chez WA; le maroc de la beat et rock génération, Tanger, dans le film de JJ... mouvement inverse : tanger est le lieu de l'exil, et d'un possible recommencement...

petit détail, le générique du film de WA comporte des dessins de balalaikas, la dernière "guitare" de je sais plus comment il s'appelle, dans le film de JJ, est un oud :

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