Numérique, argentique ?
Numérique, argentique ?
Deux textes sur les blogs du Monde diplomatique, numérique vs argentique :
http://blog.mondediplo.net/2013-06-04-La-pellicule-absente
[url= http://blog.mondediplo.net/2013-06-19-Le-numerique-se-defend] http://blog.mondediplo.net/2013-06-19-Le-numerique-se-defend[/url]
C'est bizarre comme les deux textes semblent ne pas voir chacun là où ils pêchent. Le premier a raison dans sa dénonciation de la manière dont tout le passage de l'exploitation cinématographique du 35 mm au numérique s'est fait, d'une manière absolument aberrante, imposée par les studios hollywoodiens et les grands constructeurs de projecteurs (il oublie au passage de signaler que le métier de projectionniste a disparu en deux ou trois ans, autant de personnes dont la vie a peut-être été brisée). Mais le fétichisme du 35 mm est fatigant. L'autre a raison dans son idée que le passage, plus progressif qu'on ne le croit, au "numérique" (et encore à mon avis faudrait-il le définir) est une évolution technique normale, qui fait partie de ce qu'est le cinéma et présente aussi des avantages, mais oublie bizarrement de parler du contexte économique dans lequel cela s'inscrit, de la manière dont les diffuseurs ont forcé la main à toute la chaîne de production.
J'ai du mal à comprendre comment le mec du premier article (pour la pellicule) peut citer Spielberg à tour de bras, comme si Spielberg était une référence philosophique de l'histoire des techniques.
http://blog.mondediplo.net/2013-06-04-La-pellicule-absente
[url= http://blog.mondediplo.net/2013-06-19-Le-numerique-se-defend] http://blog.mondediplo.net/2013-06-19-Le-numerique-se-defend[/url]
C'est bizarre comme les deux textes semblent ne pas voir chacun là où ils pêchent. Le premier a raison dans sa dénonciation de la manière dont tout le passage de l'exploitation cinématographique du 35 mm au numérique s'est fait, d'une manière absolument aberrante, imposée par les studios hollywoodiens et les grands constructeurs de projecteurs (il oublie au passage de signaler que le métier de projectionniste a disparu en deux ou trois ans, autant de personnes dont la vie a peut-être été brisée). Mais le fétichisme du 35 mm est fatigant. L'autre a raison dans son idée que le passage, plus progressif qu'on ne le croit, au "numérique" (et encore à mon avis faudrait-il le définir) est une évolution technique normale, qui fait partie de ce qu'est le cinéma et présente aussi des avantages, mais oublie bizarrement de parler du contexte économique dans lequel cela s'inscrit, de la manière dont les diffuseurs ont forcé la main à toute la chaîne de production.
J'ai du mal à comprendre comment le mec du premier article (pour la pellicule) peut citer Spielberg à tour de bras, comme si Spielberg était une référence philosophique de l'histoire des techniques.
adeline- Messages : 3000
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