les artistes

Ernst par Man Ray

Breton

Miro

Warhol's, "Brillo Boxes"

de Mike Bidlo. Le titre : "Not Warhol (Brillo Boxes.1964)2005".
Où ça va se nicher !

et ainsi de suite. Mike Bidlo : " Not Pollock" , 1983

John McLaughlin - sans titre - 1963.

même peintre - 1947.

http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/Mac_Laughlin/153116

http://fr.wikipedia.org/wiki/Colorfield_Painting

ces tableaux, beaux tableaux ont une histoire ...

Vu l'exposition Richter à Pompidou.
-La même idée dans la technique et le contenu (Richter emploie ce mot de "contenu" pour dire ce qu'il essaye e créer ): la mélancolie issue de la perte de l'innocence (c'est à dire selon lui: ce que la politique laisse d ecôté, même si l'innocence peut prendre un sens plus général chez le spectateur)

-influence du cinéma, le hors champs a la même signification quand il s'agît de montrer des villes bombardées (en ne montrant que les avions), ou le spectateur d'une image brouillée (comme ses Pyramides, ou les photos kitsch-ethnographique que l'on dirait brouillées par un nuage télévisuel) ou dans les plaques de verres

-Richter marqué par la psychanalyse d'après ses interviews. L'idée que la technique est soumise a une vieillesse, à une usure, soutient un rapport mélancolique au réel, en partie inconscient.

-légendes des cartels pauvres et mensongères '(Richter veut retourner au romantisme allemand, car s'il est conservateur c'est qu'il est aussi nationaliste, il peint sa famille parce qu'il vit la paternité comme un bonheur et des visages estompé quand il est triste, fait des miroir contre Duchamp', j'exagère mais à peine ).
Or dans un très intéressant recueil d'interview, c'est beaucoup plus compliqué: il se définit certes comme un peintre pour qui le seul signifié est la nature, mais discute plus avec des artistes comme Barrett Newman, Warhol, Fontana que Friedrich...
Avec Duchamp, ils 'agit plus d'un dialogue que d'une réfutation (Duchamp est pour lui la déconnexion de l'art et de l'état, sans croire à la nature, c'est à dire une structure légitime, à laquelle manque la fois et l'idée d'incarnation. Mais il préfère cela à l'inverse: la foi sans contemporanéité: Cézanne selon lui).

Et sa mélancolie est la même quand il peint des maternités et Stammenheim.

"Il faut avoir perdu Dieu pour croire, et l'art pour peindre" (ce qu'il disait en 1963)

Il faut peut être avoir perdu dieu pour peindre et l'art pour croire ? Les impératifs me donnent toujours envie de ne pas les suivre. Et d'abord pourquoi perdre pour gagner. C'est un marché de dupe.

Oui enfin le texte où ila écrit cela parlait plus de son propre itinéraire que d'un programme en écrivant cela (c'est juste après son passage en Allemagne de l'Ouest). Ce n'est pas non plus un peintre religieux.


Il a le même rapport (et les même limites) par rapport à la peinture contemporaine que Kierkegaard par rapport à la philosophie Hegel.

Nicholas Wilder, Twice light

Il semble que Gerhard Schröder a dit un jour que Richter était son peintre favori.
A la fois figuratif et abstrait, donc centriste dans la logique de Schröder (éviter l'emmerdement de passer publiquement soit pour réactionnaire soit pour intellectuel à programme) .

Cette expo est un peu triste, car elle a le point de vue de Schröder sur Richter.

Ce Nicholas Wilder a forgé l'expression "les peintures de chambre à coucher" en relation avec les tableaux de John McLaughlin.


Selon lui ceux qui achetaient ces peintures les suspendaient d'abord dans un des espaces plus communautaires de leur intérieur, mais, avec le temps disait Wilder, " ils avaient tendance à transférer le tableau dans leur chambre à coucher où ils pouvaient vivre de manière plus intime avec lui ".

Qui n'a jamais fait cette expérience ?