Hannah Arendt ( M. Von Trotta)
Hannah Arendt ( M. Von Trotta)
La banalité du mal et la banalité de la mise en scène;
on ne peut pas en vouloir à personne; MVT n'est pas un génie de la mise en scène, elle applique ses règles...la mise en scène semble obéir aux catégorie de Arendt : la vie privée (les amis et les amours), la vie politique publique (le procès...) l'éducation (les cours.. ) et la pensée; la pensée étant solitaire, on voit arendt étendue sur un canapé, ou alors marchant dans les bois, dans les pas de son grand amour Heidegger...
petit film sans intérêt...
on ne peut pas en vouloir à personne; MVT n'est pas un génie de la mise en scène, elle applique ses règles...la mise en scène semble obéir aux catégorie de Arendt : la vie privée (les amis et les amours), la vie politique publique (le procès...) l'éducation (les cours.. ) et la pensée; la pensée étant solitaire, on voit arendt étendue sur un canapé, ou alors marchant dans les bois, dans les pas de son grand amour Heidegger...
petit film sans intérêt...
Borges- Messages : 6044
Re: Hannah Arendt ( M. Von Trotta)
salut Borges,
vu le film il y a quelques semaines;
j'ai été assez surpris par le décor, l'appartement d'Arendt, qui ressemble à un musée, un de ses endroits où vécurent des personnes célèbres et que l'on peut visiter à heures fixes afin de s'émouvoir d'une absence, que l'on imagine cruelle, tout en se disant que personne n'aurait pu y vivre, tant la poussière semble inapte à s'y déposer.
La manière dont les étudiants sont montrés est assez ridicule, comme un bloc sans aspérité, univoque, poppant d'un magazine de mode des années 60, tout à leur émerveillement béat face à la pensée d'Arendt.
Comme un contrepoint salvateur _l'espoir en la jeunesse, à l’opprobre dominant à la suite de ses articles sur le procès Eichmann.
Une chose assez intrigante, c'est la déficience qui semble toucher les hommes qui l'entourent, dégénérescence des corps, la vieillesse et la mort ou la maladie, ou bien fléchissement moral, de la pensée_ ses collègues profs à l'université ou bien Heidegger, son amour de sagesse.
vu le film il y a quelques semaines;
j'ai été assez surpris par le décor, l'appartement d'Arendt, qui ressemble à un musée, un de ses endroits où vécurent des personnes célèbres et que l'on peut visiter à heures fixes afin de s'émouvoir d'une absence, que l'on imagine cruelle, tout en se disant que personne n'aurait pu y vivre, tant la poussière semble inapte à s'y déposer.
La manière dont les étudiants sont montrés est assez ridicule, comme un bloc sans aspérité, univoque, poppant d'un magazine de mode des années 60, tout à leur émerveillement béat face à la pensée d'Arendt.
Comme un contrepoint salvateur _l'espoir en la jeunesse, à l’opprobre dominant à la suite de ses articles sur le procès Eichmann.
Une chose assez intrigante, c'est la déficience qui semble toucher les hommes qui l'entourent, dégénérescence des corps, la vieillesse et la mort ou la maladie, ou bien fléchissement moral, de la pensée_ ses collègues profs à l'université ou bien Heidegger, son amour de sagesse.
Dernière édition par erwan le Mer 5 Juin 2013 - 15:56, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Hannah Arendt ( M. Von Trotta)
Hi erwan;
Très juste, j'avais pas du tout remarqué : en plus de la médiocrité de E., il y a la médiocrité des hommes en général, leur banalité, ou comme tu dis leurs déficiences, physiques ou morales; ils ne sont pas à la hauteur; Arendt domine son monde; Même Heidegger, son grand amour, n'échappe pas à ce jugement; la scène où il va la retrouver dans une espèce de petite chambre de bonne, est particulièrement cruelle, pour lui; on dirait un vieillard à la Molière, amoureux d'une trop jeune fille...
Mais Arendt elle-même a quelque chose de ridicule; les cigarettes apportées par un étudiant, pendant sa pause.. le film reconduit le jugement classique : un cerveau sans affects...
Paraît que le dernier film de Lanzmann est une réponse à Arendt, qu'il déteste...
Très juste, j'avais pas du tout remarqué : en plus de la médiocrité de E., il y a la médiocrité des hommes en général, leur banalité, ou comme tu dis leurs déficiences, physiques ou morales; ils ne sont pas à la hauteur; Arendt domine son monde; Même Heidegger, son grand amour, n'échappe pas à ce jugement; la scène où il va la retrouver dans une espèce de petite chambre de bonne, est particulièrement cruelle, pour lui; on dirait un vieillard à la Molière, amoureux d'une trop jeune fille...
Mais Arendt elle-même a quelque chose de ridicule; les cigarettes apportées par un étudiant, pendant sa pause.. le film reconduit le jugement classique : un cerveau sans affects...
Paraît que le dernier film de Lanzmann est une réponse à Arendt, qu'il déteste...
Borges- Messages : 6044
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