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#3 - Cocotte-minute

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Message par Invité Jeu 2 Juil 2009 - 6:24

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#3 - Cocotte-minute Empty Re: #3 - Cocotte-minute

Message par Leurtillois Jeu 27 Aoû 2009 - 11:14

Suis allé voir avec un certain enthousiasme "Le temps qu'il reste" et en suis ressorti assez triste. Triste à cause cette impuissance, cette fois trop assumée, avec complaisance ; cette impuissance qui plaît, encore une fois à Cannes, par exemple.
ES donne l'impression qu'on ne peut plus rien faire que des grands films, comme les siens, sur soi, sur son histoire, et même si celle-ci recoupe bien entendu celle qui nous intéresse, je trouve qu'elle l'efface trop, qu'on ne la voit pas assez, qu'il ne cherche pas à agencer les deux.

Et puis, l'affiche avec la traduction du titre : le temps qu'il reste, c'est quand même moins joli que le temps qui reste (mais bon, aussi, Le temps qui reste, c'est un film de F.Ozon Rolling Eyes, alors...)

Enfin, il y a quand même des jolies choses... mais noyées par le reste, les facilités.

Leurtillois

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#3 - Cocotte-minute Empty Re: #3 - Cocotte-minute

Message par balthazar claes Jeu 27 Aoû 2009 - 18:21

Hello

je suis d'accord avec ça, c'est un film dont on sort avec un goût amer, avec une impression de naufrage et de bâclage. Après tout ce temps d'absence ES revient avec une espèce d'annexe à Intervention divine, compilant du même coup une trilogie dédiée à sa famille, tout entière placée sous le signe de la mort, de l'accompagnement des mourants. Encore des scènes d'hôpital ; et ES lui-même semble vieillir à vue d'oeil.

Le silence du personnage devient lugubre. Les scènes avec la mère sombrent dans un certain misérabilisme, se complaisent dans l'exhibitionnisme de la souffrance. La première partie avec le père, à l'inverse, présente une espèce de paradis irrémédiablement perdu, une vision idéalisée à l'extrême. Entre les deux, l'époque de l'enfance de ES, où on voit la propagande insidieuse à l'école, est sans doute la partie la plus intéressante, quelques détails sont esquissés sur ce qui se transmet du père au fils, cet esprit de résistance muette et de farouche indépendance, mais les scènes semblent s'arrêter avant leur terme, inabouties.

Il reste des fulgurances, des amorces d'un autre film possible, mais plus on avance plus le surplace et l'amertume dominent. Pour finir sur ce remix particulièrement grinçant de Stayin alive au générique. On peut au moins dire que c'est d'une certaine manière assumé, que le sujet est revendiqué. Chronique d'une disparition.

balthazar claes

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