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Inside Llewyn Davis des frères Coen 2013

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Message par Invité Mer 6 Nov 2013 - 19:04

Le contexte historique, le bouillonnement au Village et l'importance de Dave Van Ronk, personnage réel ayant inspiré Davis ne peuvent suffire à faire un bon film.
ne peuvent suffire non plus les ingrédients classiques du cinéma américain, le personnage qui subit revers sur revers et se relève à chaque fois.
Je ne pense pas que tout soit raté : l'escapade à Chicago, les scènes chez les bienfaiteurs de Davis dans l'upper west side sont (inégalement) réussies.
Mais le film n'est pas habité et c'est cruel de penser en cours de projection : mais qu'est-ce qui se passe ? et s'ennuyer ferme.

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Message par Borges Jeu 7 Nov 2013 - 11:46

Troptop et badlanders(de retour)surenculture a écrit:
(20:43:39) Trollope: avec le film des frères Coen, tout l'aspect reconstitution, je le trouve assez répulsif
(20:46:04) Baldanders: faut dire qu'il n'y a rien de plus ennuyeux qu'un film des Coen - j'ai revu Miller's Crossing, que j'avais trouvé fabuleux à 16 ans, c'est des kilomètres de dialogues à la con, pareil pour tous leurs autres films en fait, et quand c'est pas inutilement bavard c'est mécanique et glauque (A Serious Man), cinématographiquement il n'y a jamais rien, c'est toujours fichu pareil, le même genre de découpage
(20:47:03) Trollope: c'est un des meilleurs d'après moi, mais il faudrait que je le revoie, d'habitude leurs héros sont stupides, j'avais bien aimé comment ils avaient réussi à faire de Gabriel Byrne un type dont on se dise qu'il est plus malin que les autres.
(20:47:05) Baldanders: ils sont aussi répétitifs que la critique qui trouve chacune de leurs merdes passionnante
(20:47:40) Baldanders: oui mais tu comprends ça au bout de 5 minutes, et tu dois ensuite te taper un tunnel de 2h de dialogues
(20:48:14) Trollope: mais je détestais le côté storyboardé des frères coen, maintenant je trouve que ça se regarde, mais par exemple Burn After Reading, que j'avais trouvé hilarant, j'étais vraiment embarrassé en en revoyant des bouts...
(20:48:22) Baldanders: c'est ça aussi qui me fait peur avec Doillon, ça parle trop
(20:48:29) Trollope: pas très intéressant, en effet.
(20:49:15) Baldanders: Dans Burn After Reading, Brad Pitt et Malkovich étaient drôles, mais c'était un humour de cartoon, passée la surprise il n'y a plus rien, ça redevient froid et calculé
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Message par Borges Dim 10 Nov 2013 - 12:56

Inside Llewyn Davis des frères Coen 2013 3505712_6_8539_john-goodman-dans-le-film-americain-de-joel-et_ed7896025e37d1b629bba045aceea3fd

Voilà un film qui arrive à vous faire détester la musique folk, sous prétexte d'hommage ou je ne sais pas. Y a quelque chose de complètement pourri dans le cinéma et l’âme des Coen ; j'ignore quel est leur problème ; une espèce d'incapacité à aimer, l'enfer comme disait Dosto ; ils démolissent tout et tout le monde ; c'est le cinéma du ressentiment contre la vie ; typique de leur esprit tordu : Llewyn rend visite à son père à l’hôpital, un très vieux marin hors du monde, il lui chante une chanson qu'il aimait, le moment est beau, le père semble s'éveiller, être ému et la scène suivante, Llewyn va chercher une infirmière pour "laver" son père, qui vient de se salir ; c'est ça les Coen ; et dire que certains osent parler à leur sujet de compassion juive pour les perdants, les losers... Y a rien de plus éloigné de l'éthos juif que leurs films... Ressentiment contre la vie et contre le cinéma ; faut voir comment ils démolissent la figure, la silhouette de Welles, son corps, dans Touch of Evil, à travers l'horrible personnage de Roland Turner joué par John Goodman ; on arrive pas y  croire...

Inside Llewyn Davis des frères Coen 2013 Soif-du-mal-1958-10-g


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Message par Eyquem Sam 23 Nov 2013 - 14:43

La nuit, tous les folkeux sont gris. Chez les Coen, ils se ressemblent comme deux chats gris à l’heure où ils le sont tous. Ils chantent tous sur les mêmes accords («do do sol», comme dit Goodman), au point qu’on prendrait l’un pour l’autre. Les uns sont bons, les autres mauvais, mais dans le monde gris des Coen où tous sont filmés pareil, ça ne fait pas vraiment de différence. Ce qui les intéresse, c’est pas la différence, ce qui singularise chacun, signe son talent ou son génie propre, c’est plutôt ce qui égalise tout le monde, quand tout le monde est filmé au ras de l’existence, dans le monde de merde, de neige boueuse et de brouillard où ils se confondent tous, dont ils participent tous, où ils sont tous englués. Toutes les chansons deviennent belles, même les plus nulles, au regard des vies médiocres et ridicules qu’elles tentent timidement de transcender. Elles seront même d’autant plus belles que la vie est plus merdique: tel est l’art poétique des frères Coen.

Il doit pourtant y en avoir une, de différence, puisque certains réussissent, et les autres non; certains se détachent de ce monde, quittent ce monde, tandis que les autres y restent embourbés. Les premiers sont comme le chat Ulysse, qui retrouve le chemin de la maison au terme de son Incroyable Randonnée. Et puis les autres sont comme Llewyn ou comme ce pauvre chat enlevé dans la rue parce qu’on le prend pour un autre, trimballé à l’autre bout du monde, abandonné au bord de la route et qui finit ramassé par une voiture: ils n’ont plus qu’à aller crever de froid et de solitude, dans un bois au milieu de nulle part. Ceux-là vivent une vie qui n’aurait jamais dû être la leur, et meurt d’une mort qui n’est même pas à eux: ils mènent l’existence d’un double, d’un "homme qui n’était pas là", leur destin n’est pas leur destin mais celui d’un autre. Quelqu’un, quelque part, leur a volé leur vie, mène l’existence glorieuse qui devait leur revenir, tandis qu’eux, tout ce dont ils héritent, c’est de la part merdique de cette existence dont ils ont été floués.

Aux uns la gloire, aux autres la merde. Pourquoi ceux-ci doivent-ils subir un destin qui n’est pas le leur, se faire doubler par un autre et payer pour lui (The Big Lebowski)? Pourquoi doivent-ils vivre une vie séparée d’elle-même, être vivants et morts au même instant comme le chat de Schrödinger (A serious man)? Qu’est-ce qui justifie un tel partage? Rien et on peut conclure que pour les Coen, la vie est fondamentalement injuste: rien ne justifie que Llewyn reçoive sa raclée quotidienne, tandis que Dylan est promis à la gloire. A moins que la différence entre Llewyn et Dylan, ce soit la même que celle qui distingue les deux chats du film. Le chat Ulysse, celui qui retrouve la chaleur du home, c’est celui qui a des couilles. L’autre, celui qui finit par crever de froid et de solitude, il n’en a pas («Where is his scrotum?»). En avoir ou pas, c’est une question souvent posée par les films des Coen. Ceux qui morflent, chez eux (ils sont nombreux), finalement, c’est souvent leur faute. Ca vient de ce qu’ils ne savent pas dire "Non". Ils ne savent pas tenir tête, faire comme la vieille dame de No Country for Old Men, qui dit "Non" au tueur cinglé et sauve sa peau:
Inside Llewyn Davis des frères Coen 2013 No_cou10

Llewyn ne sait pas dire "Non" quand il le faudrait. Il s’en prend à ceux qui l’aident et fait le dos rond devant ceux qui l’insultent. A la sortie du bar, il se fait régulièrement tabasser par un type qui apparemment le prend pour un autre: il ne méritait pas cette raclée, mais finalement, est-ce qu’il ne la mérite pas? Il n’avait qu’à protester qu’il n’était pas celui pour qui on le prenait.

La vie est comme coupée en deux. Il y a la part musicale et glorieuse, la vie propre, la vie en propre. Mais quand vous croyez l’atteindre, vous envoler, c’est la retombée dans la vie de merde, la vie impropre, où un père sénile ne vous connaît plus et fait dans son froc quand vous lui chantez une belle chanson. C’est toujours de cette dernière qu’écopent les personnages de Coen: l’autre, la glorieuse, elle est autre, elle est vécue par un autre, elle n’appartient pas au même monde, elle n’est pas de ce monde. Si seulement on pouvait rejoindre ce monde. Si seulement on avait des ailes.
Inside Llewyn Davis des frères Coen 2013 Inside10

A défaut des ailes qui lui permettraient d’atteindre cet autre monde, et à défaut des couilles qui lui permettraient de survivre dans celui-ci, Llewyn mène la non-vie des chats sans couilles et des folkeux sans ailes. On ne peut pas dire qu’il soit aussi mort que son double, noyé dans le fleuve. Mais on ne peut pas dire non plus qu’il soit plus vivant. Alors il erre sans fin, quelque part entre les deux, en chantant ce que chantent ceux qui ne peuvent ni vivre ni mourir : "Oh hang me, i'll be dead and gone" ou "Please Mr Kennedy, Don't you shoot me into outer space", sans jamais que l’un ou l’autre lui soit accordé.
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Message par Borges Sam 23 Nov 2013 - 19:28

Hi,

je sais pas si ta lecture deleuzienne convient au film...

Est-ce vraiment une question de couilles, et pas d'élection plutôt ? Le surgissement de Dylan à la fin du film est un peu de l'ordre du miracle, comme s'il n'y avait aucune continuité entre LD, les autres folkeux, et lui ; dans le passage du réel à la fiction, les Coen ont coupé toute relation entre Dylan et leur personnage, qui, dans la réalité a tout de même été une espèce de fondateur de la scène folk new-yorkaise, de "maître" pour Dylan, qui lui a volé un titre, si je me trompe pasv;

il faudrait comparer ce film avec le dernier WKW, "The Grandmaster" en tous les cas avec la fin, quand arrive Bruce Lee, enfant, on sent le passage, la continuité entre le maître et celui qui portera son art plus haut,

quel sens donné au geste des Coen qui construisent un personnage de musicien, comme il en existe des millions dans le monde et l'histoire, uniquement dans le but semble-t-il de lui opposer un génie...

C'est les Coen qui construisent le rapport inégalitaire...

Le chat me semble devoir quelque chose à "The Long Goodbye", film que les Coen citent souvent parmi leurs influences... là aussi on avait une histoire de "loser", pour reprendre ce terme à la mode, mais la hiérarchie des valeurs se renverse complètement à la fin...; les Coen font un cinéma d'esclave, le loser est déterminé par les valeurs mondaines... mais en même temps c'est plus compliqué que ça... y a les couilles, l'élection, la réussite mondaine...



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Message par Eyquem Dim 24 Nov 2013 - 11:48

Salut Borges,

Je n'avais pas l'impression de faire une lecture deleuzienne. De Deleuze, je n'ai pensé qu'à cette phrase:
Il faut entendre les critiques qualifiés parler des échecs de Kleist, des impuissances de Lawrence, des puérilités de Kafka, des petites filles de Carroll. C'est ignoble. C'est toujours dans les meilleures intentions du monde: l'oeuvre paraitra d'autant plus grande qu'on rendra la vie plus minable. On ne risque pas ainsi de voir la puissance de vie qui traverse une oeuvre.
Je suis d'accord avec ce que tu dis de l'apparition de Dylan, à la fin, qui serait celle d'un élu: on l'aperçoit à peine, on l'entend juste chanter, comme s'il ne pouvait pas faire partie du même monde que celui de Llewyn, comme si, dès sa première apparition, il était déjà ce qu'il est aujourd'hui, pour nous: une voix, un mythe.
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Message par Borges Dim 24 Nov 2013 - 12:42

Hi, oui, c'est à ce passage que j'ai pensé en lisant : "Elles seront même d’autant plus belles que la vie est plus merdique: tel est l’art poétique des frères Coen." Mais je ne pense pas que cela définisse l'art des coen,  leur poétique et rhétorique,  dans ce film, ou ailleurs; le film n'oppose pas, enfin je crois pas, la beauté de l'oeuvre à la médiocrité de l'existence...je ne sais pas toi, mais moi, je n'ai trouvé aucune chanson du film belle...l'échec de LD est complet et absolu, dans la vie, la création, les amours...ils ne sauvent pas la vie par l'oeuvre... dans les biopics romancé(e)s ou pas, on hisse le personnage au-dessus de la "réalité" ici les coen rendent le personnage de fiction inférieur à son "modèle réel"; à l'artiste maudit on promet une espèce de reconnaissance posthume, rien de tel dans ce film...le contraire même; leur lecture du livre de job est très différente de celle de malick, pas de répétition...pas même de salut par le film..
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Message par Eyquem Dim 24 Nov 2013 - 13:59

J'ai aimé ses chansons, celle qu'il chante deux fois, celle qu'il chante à son père, ou celle de l'audition, mais sans être ému, parce que le film est construit de telle façon qu'on se demande toujours, quand il chante, s'il ne va pas se prendre un poing dans la figure à la fin: forcément, ça paralyse un peu l'émotion.
Mais c'est vrai que dans les films des Coen, il n'y a pas de place pour la beauté. Tous les personnages de créateurs, d'artistes qu'ils ont mis en scène, ce sont toujours des personnages ridicules, pitoyables: Barton Fink et le pseudo-Faulkner (qui passe pour un génie maudit, mais qui est en fait un imposteur puisque c'est sa compagne qui a réécrit et corrigé ses meilleures oeuvres), Julianne Moore dans The Big Lebowski (en artiste d'avant-garde, totalement grotesque), le mari de Fargo qui peint des canards pour des timbres à 3 cents, et si je me souviens, Scarlett Johannson passe pour un génie du piano, un petit ange aux cheveux blonds, avant que le Barber comprenne que c'est une pianiste du dimanche, doublée d'une délurée.
Le mouvement est toujours le même: celui de la retombée: vous croyiez avoir trouvé quelque chose de beau en ce monde, vous allez voir que ce n'était rien qu'une illusion, vous allez voir ce qui se cache de "merdique" dessous. Et c'est seulement à partir du moment où tout a été bien rabaissé au même niveau que les Coen font entendre leur petite chanson et demandent pitié, commisération pour le genre humain. Quant tout a été ramené au même niveau de médiocrité, un canard peint pour un timbre à 3 cents paraît un chef d'oeuvre, une enclave paradisiaque au milieu du désastre universel.


Il y a un plan, célèbre, de Barton Fink, qui vendait la mèche: chez les Coen, la tête, la "vie de l'esprit", est directement reliée aux égouts:



Dans tous leurs films, je ne vois que deux personnages qui se rapprochent un tant soit peu de l'idée qu'on se fait du génie: Tim Robbins, dans The Hudsucker Proxy, et le frère du Serious Man.
Leurs points communs?
- on ne sait pas si ce sont des génies ou des débiles
- ils ont une idée qui marche (là où tous les autres établissent des plans catastrophiques): Tim Robbins gagne des millions avec le hula-hoop, le frère du Serious Man invente une formule qui permet de gagner aux jeux de hasard
- leur idée ne passe pas par le langage, mais par des signes que personne ne comprend: un rond (The Hudsucker Proxy), des signes cabalistiques (A serious man)

Inside Llewyn Davis des frères Coen 2013 The-hu10
Inside Llewyn Davis des frères Coen 2013 A_seri11

Le livre d'A Serious Man, mi-maths, mi-kabbale, mi-gribouillis, se nomme "The Mentaculus" (si on en croit une interview, les Coen n'ont pas inventé ce titre, ils l'ont piqué à un ami mathématicien, et pour le film, le livre a été créé par deux artistes):
http://10oclockdot.tumblr.com/post/62330414030/the-mentaculus-as-featured-in-the-coen-brothers
Mais j'imagine que le jeu de mots entre "calculus" (calcul, compte) et "culus" (le cul, le derrière) ne leur a pas échappé (d'autant que le frère en question passe son temps enfermé dans la salle de bain, à purger les kystes purulents qu'il a à la base du crâne).

Le bouquin, avec ses signes indéchiffrables, est à rapprocher du tableau vu au début du film, couvert de signes mathématiques:
Inside Llewyn Davis des frères Coen 2013 A_seri10
Mais là où les maths ne donnent de solutions à rien, le Mentaculus a l'air de fonctionner.
C'est comme s'il s'agissait toujours, chez les Coen, d'humilier ce que l'homme a en propre: la pensée, la création, la capacité à donner du sens, à créer quelque chose de beau.
Eyquem
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Message par Dr. Apfelgluck Ven 24 Jan 2014 - 18:48

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Inside Llewyn Davis des frères Coen 2013 Empty Re: Inside Llewyn Davis des frères Coen 2013

Message par adeline Dim 26 Jan 2014 - 18:29

Hello Dr,
j'ai retaillé les deux affiches pour qu'à côté l'une de l'autre, leurs différences et leurs similitudes apparaissent mieux. En fait, j'ai l'impression qu'au deuxième coup d'œil ce sont vraiment les différences qui apparaissent, non ? Ceci dit, la phrase d'accroche de Taxi Driver pourrait coller aux deux affiches.

Il n'y a pas longtemps, j'ai lu un article qui expliquait que les services qui accueillent les malades d'Alzheimer et les personnes séniles aux Etats-Unis ont de plus en plus recours à l'aide d'une association qui propose une sorte de soin par le biais de la musique. A l'écoute de chansons et de musiques familières, les malades retrouvent un lien avec ce qui les entourent, expriment des choses même sans parler, sourient à nouveau, semblent aller mieux.
La scène où Llewyn Davis joue de la musique à son père me semble du coup encore plus injuste envers la vie. Les frères Coen salissent juste avec délectation un moment qui aurait pu tout à fait vraisemblablement se passer bien jusqu'au bout…

adeline

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