High wind in Jamaica
High wind in Jamaica
Cest un des films "intempestifs" proposés par la revue L'art du cinéma pour ses 20 ans d'existence. Ce Cyclone à la Jamaique d'Alexandre Mackendrick (1965), film de navires, de pirates, d'enfants et d'innocence est passionnant de bout en bout et ne laisse pas d'étonner. Rien à voir avec Moonfleet que pour ma part j'ai toujours regardé avec un ennui poli.
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Re: High wind in Jamaica
je mets Moonfleet bien au dessus, même si Un cyclone à la Jamaïque me convient très bien par son ton et ses ambiances, outre le charme de sa photographie.
Sibelius- Messages : 102
Re: High wind in Jamaica
Salut,
j'aime dans ce film l'ambiguïté du propos propre à l'enfance, son trouble et son absence de mauvaise conscience non dénuée de questionnement outre sa construction moins académique que celle de Lang. Il y a un mélange de perversité et d'innocence assez captivant.
Daney a fait de Moonfleet la matrice de sa cinéphilie. C'est son histoire, à lui. Moonfleet est un bel objet, dont je garde en mémoire les facettes mais il ne m'a pas touché comme ce film de Mackendrick (par ailleurs je déteste son film le plus populaire Ladykiller).
j'aime dans ce film l'ambiguïté du propos propre à l'enfance, son trouble et son absence de mauvaise conscience non dénuée de questionnement outre sa construction moins académique que celle de Lang. Il y a un mélange de perversité et d'innocence assez captivant.
Daney a fait de Moonfleet la matrice de sa cinéphilie. C'est son histoire, à lui. Moonfleet est un bel objet, dont je garde en mémoire les facettes mais il ne m'a pas touché comme ce film de Mackendrick (par ailleurs je déteste son film le plus populaire Ladykiller).
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Re: High wind in Jamaica
au fond c'est le problème du cinéma d'Ozon à travers tous ses films et le dernier particulièrement que d'approcher la perversité par la tangente sans la débrider complètement (ce qui serait vachement intéressant) pour rester de manière conventionnelle le porte étendard du ventre mou du cinéma français qui n'a rien à montrer qu'on ne sache déjà. Chez Ozon je décèle ce volontarisme mais aussi une incapacité à trouver une grande force qui balaie d'un grand souffle ces fictions mesquines pour d'autres appelées à ne plus nous ennuyer constamment ( mais Holy motors, Camille redouble en sont là itou ; à se demander si les structures professionnelles à commencer par la Fémis ne sont pas totalement dénuées d'intérêt).
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