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Red River : Les débuts du western adulte

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Message par Invité Mar 26 Mar 2013 - 13:22

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Message par Invité Jeu 28 Mar 2013 - 19:32

pourquoi tout d'un coup tirer à boulets rouges sur tout HH ? Après ce sera HHH en les prenant par ordre alphabétique ?

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Message par Invité Jeu 28 Mar 2013 - 19:41

Je conçois aisément qu'on ne raffole pas de HH... Mais de là à trouver de l'intérêt aux horribles chromos franchouillards de Joël Séria, qui sentent la moustache, le béret, l'érotisme égrillard de voyageur de commerce et le phallocratisme de surveillant-chef du rayon poissonnerie... (Bertrand Blier à côté c'est du Bergman).

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 12:45

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 16:19

supercool a écrit:
Séria parvient à faire ce que Blier n'a jamais pu atteindre dans ses films, donner de la profondeur aux beaufs. Comme la lune c'est de l'ethnographie très précise dans les détails.

En effet. Plus précis, ce serait du Max Pecas:


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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 18:15

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 19:28

Je le sais bien, que t'as posté là, puisque c'est à ça que je réponds.

Pour moi, ça a tout à voir avec Max Pecas, à ceci près que Pecas c'est à la limite moins condescendant dans la stéréotypie.
Je ne vois aucune "ethnographie précise dans les détails" dans les films de Joël Séria. Au contraire, que du gros cliché sociologique qui tache.
On est loin, très loin, loin à l'infini, de Pialat. En quoi ce serait ethnographique? Parce qu'il y a du papier peint façon Orange mécanique dans toutes les pièces?
Il n'y a aucun mérite, à la base, à "donner de la profondeur aux beaufs", parce que le "beauf", déjà, ça n'existe pas, c'est une construction de stéréotype, méprisante et infantilisante, inventée on le sait par Charlie Hebdo dans les 70s, Cabu en particulier.

Le cinéma de Joel Séria me semble très bien représenter la mouvance Charlie Hebdo, qui contrairement à l'antienne rebattue ("subversion libertaire"), a toujours eu un vieux fond anar de droite franchouillard.
Dans une célébration soi-disant "rabelaisienne" du bien vivre, il s'agissait toujours de représenter des figures du "petit peuple" dans un schéma spontanéiste très déterminé, porté sur le cul, la bombance, la bonne chaire, la gouaille, la gaudriole, etc. Dans ce petit théâtre de guignol, il s'agissait alors d'opposer à cette "authenticité" du "peuple" tout son envers répressif représenté par les Curés, Les Notables, les Flics, etc. Siné et Wolinski se firent une spécialité de ça. Même Reiser, qui avait du talent, n'a pas échappé à ce folklorisme d'épinal.

Quand je dis que Joel Séria est la quintessence de cet esprit anar de droite -franchouillard, y a qu'à observer sa filmographie.

ça commence avec une charge éléphantesque contre les institutions religieuses teintée de polissonneries (un érotisme égrillard de cureton défroqué). C'est l'époque des discours sur la "libération sexuelle". Une libération très phallocrate, bien entendu, puisqu'ici on sert à la louche le fantasme éculé des petites collégiennes perverses et des petites culottes à froufrou. Dans une reprise fort prisée, à l'époque, de l'anticléricalisme (vaguement empruntée à Bunuel), "l'érotisme transgressif" (trop bon fantasme pour les curés, disait Deleuze) n'est pas tant une façon d'échapper au catholicisme qu'une exacerbation bouffonne de ses composantes névrotiques et fétichistes: soubrettes en chaleur, prêtres lubriques et toute la sainte quincaillerie.

"Mais ne nous délivrez pas du mal" indique la puissance du programme libérateur: ce n'est pas tant qu'on veuille en finir, malgré les apparences, avec le catéchisme opposant le Bien (la chaste pureté) au Mal (le vice concupiscent). Il s'agit bien plutôt de perpétuer cette opposition et de la consacrer, car c'est au contraire cette opposition qui stimule, émoustille, sans laquelle la chair semblerait bien triste et terne. Bref: érotisme de curé. La "transgression" fonctionne bien souvent sur ce mode de renversement dialectique pauvre, ne cessant en vérité d'être habitée par un ordre premier dont elle est censée se débarrasser. Je l'avais déjà évoqué: à propos de tout un versant "surréaliste" ou "proto-surréaliste" morbide dont l'athéisme d'apparence consiste plutôt en une longue et masochiste plainte sur la "mort de dieu".
Ainsi du théâtre de la cruauté d'un Artaud, ses vivifiantes et rebelles odes au "caca", qui ont bien besoin de l'être suprême et du jugement de dieu pour en finir, croit-on, avec ces derniers. Si le programme nietzschéen de "transmutation des valeurs" est anti-platonicien, ça ne consiste pas, rappelait là encore Deleuze, à simplement inverser les valeurs, mettre le bas à la place du haut et le haut à la place du bas; opération qui consiste juste à reproduire le dualisme et l'opposition, simplement en échangeant ou en permutant les places.

Ensuite, ça se poursuit avec une galerie de portraits de "ploucs provinciaux" hauts en couleur et au verbe "truculent", tantôt représentants en parapluie tantôt bouchers, se jetant, pour échapper à leur quotidien sinistre, dans la quête éperdue de bigoudènes dévergondées, de salopes flamboyantes et de gros culs à la Rubens dans lesquels ils aimeraient se tremper la moustache comme dans une choucroute garnie, s'exclamant à tout bout de champ: "ah ce cul, ce cul!". Je ne vois pas tellement de différence, donc, au bout du compte et tout bien considéré, entre "les galettes de Pont-Aven", et "Mon curé chez les nudistes".
Le résultat: un cinéma ringardissime, déjà à son époque, ne pouvant émoustiller que des comptables, des notaires et des pharmaciens, quand les sex-shops fermaient à 22h.
On ne voit pas trop bien ce qui dans ce cinéma poussif pourrait susciter quelque passion, fût-elle "ethnographique", sauf à titre de catalogue des poncifs sociologiques les plus débilitants de la France Pompidolienne et giscardienne.


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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 19:57

un cinéma ringardissime : voila bien ton crédo ringard/pas ringard. Mais où mets tu la barre et pourquoi ? Ca m'intéresse car tu n'es pas le seul à classer de cette manière les films et certainement tout le reste dans la vie mais je me demande vraiment au nom de quoi (par exemple Deleuze n'est pas ringard, bon d'accord, jamais ?).

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 20:23

"Ringardissime" n'est pas un crédo, n'est pas le point de départ de mon développement: c'est un terme accessoire, parmi d'autres, et désignant, à l'arrivée, le résultat d'une vision du monde dont je pointe plus haut la genèse et la structure, fussent-elles rapides.

Encore faut-il saisir, a minima, la teneur de mon développement, plutôt que de te focaliser sur un simple "mot".
Mais comment pourrait-il en être autrement, étant donné que toute réflexion ou argumentation se réduisent la plupart du temps chez toi à des remarques secondaires et superficielles sur les "mots".
A part ça, qu'as-tu à dire en rapport avec mon propos? (En dehors, je précise, des attendus: "c'est con ce que tu racontes, c'est nul, que du blabla, des phrases creuses, etc etc").
En résumé: si t'as rien à dire, comme dab, ferme la donc. Tu t'épargneras ces contrariétés et complexions affectives se soldant immanquablement, chez toi, par un: "va te faire enc...".


Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 29 Mar 2013 - 20:57, édité 2 fois

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 20:28

réponds seulement à ma question sans noyer le poisson. Je la repose : qu'est ce qui fait pour toi qu'un film est ringard et un autre pas ?

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 20:31

J'ai répondu, dans mon développement supra. Tu n'as qu'à lire, le paresseux. Tu me fatigues, éternellement et à l'infini, slimfast.
J'y vais, tu m'excuses, ta compagnie forcée m'indispose. Wink

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 20:37

ce sont les filles qui sont indisposées. Comme d'habitude tu es décevant, pas même capable de défendre un argument que tu soulèves dans ta conclusion : je vois où tes pseudos raisonnements te mènent : nulle part, mister l'esquive ...

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 20:44

Quelle esquive? Tu me demande de défendre un argument "que je soulève dans ma conclusion".
Si c'est dans ma conclusion, ça veut dire qu'il faut lire le développement argumenté précédant cette conclusion et l'amenant, et qui répond à ta fausse-question hypocrite - qui me demande au fond de redire le développement donnant son sens à ma conclusion.

C'est bien toi, ici, qui esquives l'entièreté de mon développement en le considérant comme nul et non avenu.

En dehors du fait que, comme d'habitude, tu brilles par ton incohérence et ta confusion, je n'ai donc rien à ajouter. Je ne dirai pas que tu es décevant, car j'ai pris l'habitude, à te lire, à ne plus espérer un atome d'honnêteté intellectuelle de ta part. Ton intervention, ici comme ailleurs, à quoi sert-elle, sinon à te dorer la pilule à bon compte sur mon dos, à te faire passer (aux yeux de qui?) pour un mec qui est capable de débattre un peu sérieusement? Sans rire.


Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 29 Mar 2013 - 20:56, édité 1 fois

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 20:50

dis moi seulement ce que tu appelles ringard ?

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 21:08

ton silence est éloquent ... je crois que tu devrais citer Plastic Bertrand plutôt que Gilles Deleuze lol

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Message par Invité Ven 29 Mar 2013 - 22:41

eh t'es pas encore sorti de ta réserve ?

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Message par careful Ven 29 Mar 2013 - 22:43

slimfast a écrit: ... je crois que tu devrais citer Plastic Bertrand plutôt que Gilles Deleuze lol

Plastic Bertrand, ici avec une des meilleures chansons de pop synthétique de 1978:



avec cette ligne de basse proche de celle du Dirge de Death in Vegas

careful
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Message par Invité Sam 30 Mar 2013 - 19:36

je ne l'ai pas encore vu mais dans l'excellent ouvrage Slendeur du western de Liandrat-Guigues et Leutrat, ils fait l'objet dans la partie centrale du livre, de l'un des deux Totems, l'autre étant La prisonnière du désert.

J'imagine donc que ça n'est pas n'importe quoi. Le mieux est que je le voie - mais en ce moment je lis.

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Message par Invité Sam 30 Mar 2013 - 19:54

le cinéma est à son bas étiage et le forum n'est pas stimulant : entre les films nuls, de propagande, ringards et je dois en passer ....

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Message par Invité Dim 28 Juil 2013 - 12:32

Red River : Les débuts du western adulte Sam10
On ne croirait pas que c'est un film de Peckinpah (à gauche) en le voyant.

Red River : Les débuts du western adulte Sam210
Pour lesquel Bob Dylan a composé "Knockin on heaven's door".


Peut-être par ce qu'il a été écrit pour Monte Hellman au départ.
Tout le film avant d'un pas lent sans lenteur, classiquement cadré et éclairé mais sans afféterie.

Red River : Les débuts du western adulte Sam411
Red River : Les débuts du western adulte 10787910

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