Nymphomaniac I et II ( Lars Von Trier)

http://www.debordements.fr/spip.php?article240

Article débile de l'un des jargonneurs sans pensée, ni écriture, de "Débordements".

C'est vraiment très mauvais; si on prend comme référence le fameux article de Rivette, qui fut la mesure morale et cinématographique de Daney, on se dit que le cinéma a vraiment perdu tout sens de l'abjection; comment on peut faire un truc pareil ? C'est même pas une question; on ne peut poser aucune question à ce genre de saloperie; la première partie avait quelque chose de parfois amusant, on se disait que c'était une comédie; on essayait de rire; on réussissait, parfois; mais dans le deuxième moment, mouvement, tout s'écroule; le nihilisme (passif) potache de LVT est en-dessous de tout; la dernière scène est particulièrement sordide, injustifiable dans sa volonté de dégradation. Comment peut-on passer de "Melancholia", on l'on sentait une certaine humanité, la nécessité de la fiction, d'un certain mensonge qui rend la vie vivable, à ça ? LVT nous refait à chaque fois le coup de l'Hamlet nietzschéen qui a vu le fond hypocrite de l’être, de l'existence, de la société, et ne s'en remet pas; faudrait qu'il grandisse un peu...

Raphaël Nieuwjaer de Débordements a écrit:
Si l’on reprend la distinction de Michel Foucault entre la scientia sexualis et l’ars erotica [2], Nymph()maniac serait ainsi davantage du côté de cette dernière. Geste anachronique, et dans une certaine mesure louable, tant la scientia sexualis, par le jeu de la confession puis de la psychanalyse, a triomphé dans l’histoire occidentale.

Le mec avait une chance sur deux... On se demande s'il a jamais ouvert son Foucault...