Shokuzai (de Kiyoshi Kurosawa-2013)
Shokuzai (de Kiyoshi Kurosawa-2013)
sans appel, c'est une daube faite pour la télé japonaise en quatre épisodes, une série, en deux films de cinéma qui suivent quatre femmes 15 ans après un événement traumatique dont les deux premières lèvent le symptôme ... à leur manière. esthétique roman photo, pauvre et laide.
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Re: Shokuzai (de Kiyoshi Kurosawa-2013)
Sur la série :
http://www.scienezma.com/DC/atonement
http://www.scienezma.com/DC/atonement
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Re: Shokuzai (de Kiyoshi Kurosawa-2013)
et si c'est ça, et ça l'est, que dire du gout du pauvre téléspectateur japonais à qui est destinée cette pantalonnade !
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Re: Shokuzai (de Kiyoshi Kurosawa-2013)
salut,
je trouve la série plus intéressante que vous ne le dîtes. Ce n'est sans doute pas l’œuvre de KK la plus aboutie, loin de là, la part feuilletonesque y est pour beaucoup, mais il y a de très belles idées: l'usage des murs, des bâtiments, comme fondations de la société, qui portent en eux, en elle, le risque de la disparition, déperdition, des individus; les scènes les plus anodines sont souvent les plus belles, je pense au coup de téléphone que donne le personnage du premier épisode à sa mère.
Je conviens que la symbolique soit parfois très signifiante, appuyée, mais je ne vois pas en quoi l'esthétique est "pauvre", les plans sont au contraire très construits, pensés.
je trouve la série plus intéressante que vous ne le dîtes. Ce n'est sans doute pas l’œuvre de KK la plus aboutie, loin de là, la part feuilletonesque y est pour beaucoup, mais il y a de très belles idées: l'usage des murs, des bâtiments, comme fondations de la société, qui portent en eux, en elle, le risque de la disparition, déperdition, des individus; les scènes les plus anodines sont souvent les plus belles, je pense au coup de téléphone que donne le personnage du premier épisode à sa mère.
Je conviens que la symbolique soit parfois très signifiante, appuyée, mais je ne vois pas en quoi l'esthétique est "pauvre", les plans sont au contraire très construits, pensés.
Dernière édition par erwan le Mer 5 Juin 2013 - 15:43, édité 1 fois
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Re: Shokuzai (de Kiyoshi Kurosawa-2013)
pour ma part je n'ai pas apprécié le kitsch dont l'épisode avec la poupée dans cette lumière crue est du plus mauvais goût. en revanche je n'ai vu que les deux premiers épisodes, le premier film donc, et j'ai envie de voir le second pour peut être percevoir une cohérence de l'ensemble.
je n'avais pas pensé à l'usage dont tu parles de cette architecture de béton scellant le destin des personnages, mais oui, ça me parle bien.
je n'avais pas pensé à l'usage dont tu parles de cette architecture de béton scellant le destin des personnages, mais oui, ça me parle bien.
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Re: Shokuzai (de Kiyoshi Kurosawa-2013)
j'ai vu la fin habile et bien faite. Mais j'ai été un mauvais spectateur car je n'ai pas compris que le point de vue depuis le début était celui de la mère de la gamine assassinée que les aventures des copines de la fille n'étaient que des intermèdes pour ce grand final policier pour le coup, où les passions sont bien martelées, des fois qu'on ne comprenne pas (finalement c'est ce que je n'aime pas dans les séries tout est toujours expliqué en long en large et en travers, je tiens à une sorte de liberté de ne pas comprendre). Je suis de mauvaise fois, c'est pas si nul, mais putain que c'est long !
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Re: Shokuzai (de Kiyoshi Kurosawa-2013)
Du Japon on a peine à croire ce qui nous arrive sous les yeux par ces deux films : la famille vole en éclats, les pères ne sont pas les vrais pères, les soeurs jalousent leurs soeurs, les frères et soeurs s'entre-tuent, et au milieu de tout ça deux amants corrompus par des passions dévorantes et destructrices.
A quand le mariage pour tous au pays du soleil levant ?
ps l'héroïne est la copie conforme de Jeanne Moreau, juchée sur des talons démesurés, promenant son sac à main à bout de bras, en ondulant et en fumant.
A quand le mariage pour tous au pays du soleil levant ?
ps l'héroïne est la copie conforme de Jeanne Moreau, juchée sur des talons démesurés, promenant son sac à main à bout de bras, en ondulant et en fumant.
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Re: Shokuzai (de Kiyoshi Kurosawa-2013)
J'attends de voir le second pour me prononcer définitivement mais je suis d'un avis mitigé sur la première partie de ce dyptique.
KK excelle en tout cas dans sa façon de rendre une atmosphère palpable en quelques plans. L'attention aux couleurs et le fait que chaque épisode adopte une mise en scène propre aux personnages. Lent, cadre formel et précis; lignes de forces dures et tranchantes.
Pour être honnête je me suis ennuyé sévère à partir du moment où elle épouse le type et que le rituel de la poupée se lance (et puis le truc de la menstruation....). Bon.
Par contre le second épisode est plus nerveux, plus lumineux, mouvements amples et circulaires... J'aime beaucoup la façon dont le Kendo est représenté et ce que ça veut dire pour son personnage droit comme un bâton justement.
La symbolique est lourde; sursignifiante mais ça ne me gène pas plus que ça.
En revanche; ce que je trouve vraiment passionnant c'est ce que la transposition d'une série télé en film de cinéma augure. Je me suis mis à rêver de ce type de narration un peu éclatée, un peu feuilletonnesque...
Assez hâte de voir le deuxième quand même.
KK excelle en tout cas dans sa façon de rendre une atmosphère palpable en quelques plans. L'attention aux couleurs et le fait que chaque épisode adopte une mise en scène propre aux personnages. Lent, cadre formel et précis; lignes de forces dures et tranchantes.
Pour être honnête je me suis ennuyé sévère à partir du moment où elle épouse le type et que le rituel de la poupée se lance (et puis le truc de la menstruation....). Bon.
Par contre le second épisode est plus nerveux, plus lumineux, mouvements amples et circulaires... J'aime beaucoup la façon dont le Kendo est représenté et ce que ça veut dire pour son personnage droit comme un bâton justement.
La symbolique est lourde; sursignifiante mais ça ne me gène pas plus que ça.
En revanche; ce que je trouve vraiment passionnant c'est ce que la transposition d'une série télé en film de cinéma augure. Je me suis mis à rêver de ce type de narration un peu éclatée, un peu feuilletonnesque...
Assez hâte de voir le deuxième quand même.
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