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Comédies us

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Message par balthazar claes Sam 27 Oct 2012 - 11:11

J'ai vu une brassée de comédies nord-américaines ces derniers temps. Elles étaient souvent de bon aloi, comme dirait l'autre. Il y en a pour tous les goûts : du feel good movie souriant à l'émouvante comédie sentimentale en passant par la farce régressive, la production est pléthorique. Ce qui est épatant dans ces films, c'est le professionnalisme. Ce n'est pas comme dans les comédies françaises où il y a toujours un canard boiteux dans l'équipe : acteur qui se repose paresseusement sur sa notoriété, dialogues nuls qu'on laisse passer, scénario rance sur l'éternel sujet « un beauf rencontre un plouc, ils parviennent à se comprendre au delà des différences  », filmage TV d'une fausse humilité – voire tout ça à la fois. Or rien de tel pour apprendre son métier que le travail. Ces comédies us sont des produits de série d'excellente facture, où rien n'est laissé au hasard. On les distingue par le nom de leur acteur principal. Il y aurait sûrement plein de choses à apprendre sur les réalisateurs et les scénaristes les plus importants.

« Le kitsch est la négation de la merde » (Kundera)

On trouve Jack Black en tandem avec Ben Stiller dans Envy, qui date de 2004. Film remarquable dans son genre, sur la vacuité de la civilisation marchande et le kitsch. Le personnage de Jack Black fait fortune en inventant un vaporisateur pour dissoudre les crottes de chien. Tout serait parfait si son voisin et meilleur ami (Stiller) ne crevait pas de jalousie devant l'entassement de signes de richesse qu'il se met à exhiber. Et si ne commençait pas à résonner en sourdine la rumeur d'une question angoissée : où va la merde vaporisée ? Que devient-elle ? Nul ne sait.

Le nouveau milliardaire s'achète un palais, un manège et un cheval blanc, mais fait bâtir à l'emplacement de son ancien pavillon, pour rester le voisin de son ami (et l'ami de son voisin). Son château kitsch est entouré de gigantesques pylônes électriques, mais il ne les voit pas : il a toujours vécu ici. Tous les personnages vivent dans le rêve d'une Amérique idéale, où le travail est récompensé, les familles sont heureuses et les amis de véritables frères. Le film est une critique de ce monde clos, mais insiste sur l'idée que l'amitié entre les deux héros est vraie, la chose la plus réelle dans ce monde d'illusions commerciales et de facticité intégrale. Ils sont tous fous, mais n'en sont pas moins pleinement humains. C'est un feel good movie debordien en quelque sorte.

The Confidence-man

Dans The Big Year, Jack Black est engagé dans une compétition d'observateurs d'oiseaux rares. Il lui faut tenter, en un an, de faire le tour de la planète pour observer le plus grand nombre d'espèces différentes et détrôner le roi de la discipline (Owen Wilson). Cette compétition est absurdement fair play, puisqu'il n'est pas nécessaire d'avoir photographié l'oiseau rare en question, il suffit de déclarer l'avoir aperçu. Cette confiance idéale, cette utopie de la confiance est le sujet du film. Au nom de l'amour des oiseaux et de la saine compétition, les trois personnages principaux produisent donc un bilan carbone ignominieux pour un résultat particulièrement vain.

Une question franchement refoulée par le film ; pourtant les trois courageux explorateurs ne sont pas choisis au hasard : le personnage interprété par Steve Martin est un PDG de trust qui brasse des centaines de milliards en toute innocence. Comme il a mis suffisamment d'argent de côté pour les 25 prochaines générations de sa lignée, il décide de lever le pied et de se consacrer exclusivement à sa passion, allant jusqu'à refuser avec fermeté une nouvelle promotion et la giga-prime qui va avec. On est content pour lui. Jack Black est le prolétaire du trio, il est le seul obligé de conserver son emploi durant la big year, d'autant plus méritant pour cela. Ça pourrait foutre en rogne, ces histoires de gentils riches purs et exemplaires. Ça devrait peut-être ; mais il faut reconnaître que c'est bien fait. Les acteurs sont irrésistiblement sympatoches et se donnent à fond, comme on dit. Le film est trépidant, on passe de l'aigrette des bois de Tasmanie au harfang des confins polaires à toute allure. Ça doit être ça aussi qui concourt à endormir toute distance critique, et à se laisser aller à suivre mollement la succession des déplacements, des pointes de vitesse et d'enthousiasme. Le film se dénonce et se consomme simultanément. In fine, on a une sorte de publicité pour les moyens de transport à grande vitesse (ce sont les plus sûrs, il paraît).


Hippie hippie hoorah

Deux comédies avec l'excellent et protéiforme Paul Rudd : Wanderlust et Our Idiot Brother. Dans le premier Rudd joue un type normal qui rencontre des hippies ; dans le second c'est lui le hippie, avec barbe et cheveux longs. Il est parfait dans les deux rôles, les films semblent ajustés directement sur ses épaules. Dans Wanderlust, il est employé new-yorkais, marié avec Jennifer Anniston, laquelle n'arrive pas à trouver sa voie. Au début du film elle est rembarrée par des gens de HBO à qui elle essaie de fourguer son documentaire lacrymal sur les souffrances des pingouins victimes de la pollution. On comprend qu'elle se cherche. Lui perd alors son boulot, ils sont contraints de revendre leur micro-appartement, découvrent à cette occasion que l'agent immobilier est un loup pour l'homme. Financièrement essorés, ils quittent NY pour rejoindre à l'autre bout du pays le frère de Rudd, un bourrin républicain qui a fait fortune dans les toilettes de chantier, s'est fait construire un palais kitsch avec écrans plasma à tous les étages et trompe sa femme sans y voir malice pendant que celle-ci exploite les possibilités de leur monstrueuse machine à cocktails.

Ils tombent par hasard dans leur traversée sur une communauté hippie hyperbolique, avec gourou et patchouli. Une communauté hippie ? Non : un « groupe communautaire intentionnel », insiste le gourou, qui ne voudrait surtout pas verser dans le cliché. Ces humains libérés n'applaudissent pas, c'est trop agressif, ils préfèrent frictionner leurs doigts en souriant. Séances de cri primal (« JE-N'AI-MEU-PAS-LA-GUE-RR-RE ! ») et d'impro musicale, interdiction de tuer les mouches et amour libre. Au début c'est le paradis, et au bout d'une heure et demie, l'exercice a été profitable : les hippies étaient en fait tous cinglés ou jamais redescendus de leur trip à l'acide, le gourou s'est tapé Anniston et s'est révélé de surcroît menteur et escroc. C'est formidable que des gens comme ça existent, mais de préférence loin de chez moi.

Our Idiot Brother, plus intéressant bien que moins franchement hilarant, plus psychologique et plus émouvant. Référence directe à l'idiot de Dostoïevski, le héros idéaliste a pour règle de vie de toujours faire confiance à autrui et de ne jamais mentir. Il ne veut voir le mal nulle part. Ce n'est pas par stupidité, mais par un choix philosophique qu'il formule clairement. A un moment dans le métro, il demande à quelqu'un de tenir pour lui une liasse de billets pendant qu'il se rajuste ; l'autre est tellement interloqué qu'il ne songe pas à le voler. Son passage chez ses trois sœurs provoque un cyclone qui s'avère finalement un coup de balai salutaire. Là encore, on conclut qu'il est merveilleux que des gens comme ça existent. On ne saurait recommander le modèle ou souhaiter sa généralisation, mais le monde tournerait moins bien sans ce genre de doux dingue christique.

Masculin féminin

The Five-Year Engagement raconte l'histoire d'un couple qui n'arrive pas à se marier. Lui (Jason Segel) est cuisinier, elle (Emily Blunt) est thésarde en psychologie. A la veille du mariage programmé, elle est nommée dans une Université au fin fond du Michigan. Il choisit de l'accompagner, doit pour cela renoncer à son job de chef de cuisine dans un restaurant branché de San Francisco, et déchoir au rang de serveur de sandwichs. Ils reportent les noces. Tandis qu'elle s'épanouit dans son laboratoire en psychologie comportementale, et bien qu'on nous dévoile l'inanité profonde de ses recherches (il s'agit de démontrer que si quelqu'un mange un donut de la veille alors qu'on lui a promis l'arrivée de donuts frais dans la demi-heure, c'est qu'il est socialement moins adapté que celui qui attend la prochaine fournée. Sa faible résistance à la frustration prouve son infériorité sociale et son enfance à problèmes. Un champ d'étude bien rassis, et que le cuistot estime à sa juste valeur en faisant remarquer que celui qui n'attend pas l'hypothétique beignet frais a peut-être juste faim maintenant - ou même, aime bien le goût du donut de la veille), lui sombre dans la morosité et le sentiment de son échec.

L'histoire est donc celle d'un couple où la femme a un statut professionnel plus prestigieux que celui de l'homme. C'est la nouveauté par rapport à His Girl Friday. Mais comme on l'a vu ce statut renvoie, heureusement, à un privilège inconsistant, celui de faire partie du cercle des poseurs universitaires privés de tout contact avec la vie réelle. Là encore, un bouleversement des valeurs est brièvement envisagé, comme utopie, comme trip expérimental ou comme mésaventure instructive. Ce schéma classique de la confrontation avec le négatif est pourvu des prestiges rassurants du réalisme. La narration semble en adéquation avec le réel, les outrances comiques paraissent le meilleur moyen d'approcher son étrangeté. Ces films sont le visage souriant du conservatisme. Ils sont tous politiques à leur manière, mais ils font de la politique une aimable plaisanterie. Ils naturalisent un certain bon sens, celui de l'humour même. Si ça vous fait rire, c'est la preuve que ça touche juste. Le rire est intelligent, il est généreux : voilà le postulat.

L'homme de la rue

Dans un genre plus brutal, on a The Campaign, qui narre les péripéties d'une élection au Congrès. Le démocrate (Will Ferrell) est un politicien standard : priapique, totalement dépourvu de convictions et du moindre intérêt pour la chose publique. Des industriels décidés à revendre une partie de la Caroline du nord aux Chinois choisissent de lui envoyer dans les pattes un homme de paille pour défendre le camp républicain. Le fils raté d'une famille patricienne (Zach Galifianakis), ringard et puritain, est relooké et téléguidé à l'insu de son plein gré pour devenir une bête de campagne. La régression démocratique atteint rapidement son comble, quand le candidat démocrate donne un coup de poing à un bébé en visant son adversaire, et parvient à se relever de ce scandale aberrant. Puis le fils du démocrate est soudoyé pour affirmer dans un spot télé qu'il souhaite être adopté par le rival de son père, ce à quoi le père humilié riposte en séduisant et filmant ses ébats avec la femme du républicain. Les offenses dépassent toute mesure, le tout prouvant finement qu'il n'y a plus le moindre espoir à attendre des politiciens usiens, ce qui n'est pas faux. Comme chez Capra, mieux vaudra toujours un homme ordinaire (conservateur) à un politicien (corrompu). Le film est bien laid : sans doute la farce trash ne prend pas très bien sur un sujet qui offre déjà tous les aspects de la caricature éhontée. La politique n'existe pas, ou alors comme l'espace et l'essence mêmes de la bêtise et de la corruption. L'homme ordinaire est un républicain d'une bêtise effrayante et au cœur pur.

balthazar claes

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Message par Invité Dim 28 Oct 2012 - 20:13

En avion, chopé un bout de "the Big Bang Theory" et "How I meet you Mother". C'est consternant, tout tient dans le développement du positionnement de la comédie par rapport Friends, une matrice déjà bien éventé: En plus voieux vieux, moins sentimental, plus diplômé. Il y a une sorte de gradation mystérieuse entre les deux séries, qui ne développent qu'un seul modèle en le modulant. Et l'humour est nul

Mad Men c'est un peu mieux, la solitude du personnage de Don Dapper est en fait assez émouvante, ça renvoie un peu à une déconstruction inversée des films de Douglas Sirk (le centre du récit mélodramatique est déplacé sur l'homme, et au coût de sa réussite plutôt qu'à la logique qui sépare les subalternes du pouvoir comme chez Sirk), mais il ya deux deux supercheries:
-la série lie la modernité des années années 60 avec un progrès de la connaissance de soi (en économie: sortie du récit héroïque de la seconde guerre mondiale, compréhension du caractère consumériste du capitalisme, sociologiquement;: acceptation du divorce, du fait que l’idéal du couple et du séducteurs sont deux récits et deux conventions sociales qui se répondent), comem si cette connaissance ne s'était réalisé que là, et de manière complète
-dans cette série, tout le monde a un rapport d'expertise à sa propre sexualité. La partie de la sexualité qui nous échappe est vécue comme un échec, quelque chose qui détermine directement la position social de l'individu et qui le plus souvent le voue à l'isolement. Les personnages n'existent que comme divorcé, séducteur, vétéran de guerre, homo, fillette future hippie sacrifiée...dans un environnement qui paradoxalement exhibe la réussite de l'individu comme être total comme valeur.
Mais ce paradoxe qu'elle décrit finement n'intéresse pas la série, il n'est que le support d'un rapport d'identification envers les personnages, qui ne se développe pas. Son seul sujet, c'est la crise du puritanisme. Bien sûr, c'est super-intelligent: on songe à la phrase de Lacan: il n'y pas de rapport sexuel, le film la fait comprendre, dans les limites du milieu extrêmement favorisé qu'il montre, et en fait bizarrement un motif vis-à-vis on pourrait entretenir une forme de nostalgie et un rapport de filiation...


Mad Men montre la compréhension du caractère partiellement conventionnel de la sexualité, sans rupture avec cette tradition, que cette position incertaine est précisément une tragédie moderne dont la libération morale nous (enfin "nous" uniquement en tant classe moyenne) aurait libéré. Ce serait intéressant de voir ce que Foucault aurait écrit sur les limites de la série si elle avbait existé de son temps

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Message par balthazar claes Lun 29 Oct 2012 - 15:10

Les séries TV, il faut toujours voir une dizaine d'épisodes pour bien se conditionner et ensuite ça va tout seul, on a incorporé les réflexes pavloviens.

Finalement maintenant ce sont les séries TV le vrai genre "majeur", majoritaire : étirer son pitch pendant 5 ans, sur des centaines d'épisodes, prétendre à l'exhaustion de son sujet, quelle ambition hégémonique. Je ne sais plus quel critique-cinéaste s'extasiait dans les Cahiers sur The Wire, et sur toute la place dont disposaient les scénaristes pour développer leur narration, l'ampleur diégétique phénoménale de l'oeuvre, la vérité inouïe qui en découlait : en aucun cas, selon lui, un simple film ne pouvait viser une telle ampleur. Mais il n'y a pas besoin de 100 heures de narration pour produire un souffle épique ou une impression de profondeur. La fiction, c'est du trompe-l'oeil par définition. C'est comme avec cette série "24", vendue comme étant en temps réel ; le temps de son déroulement est supposé correspondre à la durée de l'action, mais on a rarement fait plus invraisemblable et plus dépourvu du moindre réalisme.

En comparaison de ces grosses machines sérialisées, proposer un petit film d'une heure quarante, quel projet modeste, précaire, artisanal. C'est aussi la liberté de choisir un sujet anecdotique, exotique, au lieu de viser le plus petit dénominateur commun, le sujet insipide susceptible de déplaire franchement à la plus faible portion possible de l'audience.

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Message par Soda Mer 31 Oct 2012 - 12:42

balthazar claes a écrit:Les séries TV, il faut toujours voir une dizaine d'épisodes pour bien se conditionner et ensuite ça va tout seul, on a incorporé les réflexes pavloviens.
Bof après avoir vu 2 ou 3 épisode on a déjà démonté la trame du scénario et le reste de la série ne présente plus aucune surprise (et donc plus aucun intérêt puisque forcément les enchaînements son récurents au fil des épisodes). Rolling Eyes
Ce qui fit le succès de la série "The Twilight Zone" puisque chaque épisode est indépendant et la série ne compte aucun personnage récurrent


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Message par balthazar claes Mer 31 Oct 2012 - 13:30

Soda a écrit:
balthazar claes a écrit:Les séries TV, il faut toujours voir une dizaine d'épisodes pour bien se conditionner et ensuite ça va tout seul, on a incorporé les réflexes pavloviens.

Bof après avoir vu 2 ou 3 épisode on a déjà démonté la trame du scénario et le reste de la série ne présente plus aucune surprise (et donc plus aucun intérêt puisque forcément les enchaînements son récurents au fil des épisodes). Rolling Eyes


Bienvenue Soda,

et merci pour ton commentaire.

Tu aurais pu toutefois remarquer que si on parle de consommation de séries sous l'angle d'un "conditionnement" et d'un "réflexe pavlovien" comme je le faisais ici, il est bien clair que la surprise et l'intérêt n'ont aucune importance et sont même plutôt nuisibles, puisqu'il s'agit seulement de produire le retour à l'identique du stimulus initial.

Maintenant, si tu veux dire que l'esprit critique permet d'échapper aux conditionnements qu'on nous impose : certes. Mais ça dépend justement des doses infligées. Passé un certain seuil, on court le risque de développer une sorte de syndrome de Stockholm vis-à-vis de tel ou tel type d'image débile.

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Message par DB Mer 31 Oct 2012 - 13:33

Ou bien quand une série TV tente de détourner sa trame : annoncer le tueur de Laura en plein milieu du récit plutôt qu'à la toute fin et bien pouf ça a tué (en grande partie) Twin Peaks.

Pas vu toutes les comédies dont tu parles mais je suis assez tombé sous le charme de Bridemaids, une espèce de fausse comédie sur l'amitié. En fait j'ai un peu du mal à le défendre mais tout repose sur ce que ne devrait pas être une comédie de mariage. Gags scatos, sexualité minable, anal bleaching...

Salut soda, bienvenue chez les spectres
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Message par gertrud04 Sam 10 Nov 2012 - 12:58

Hello Balthazar,

vu Envy grâce à toi et ça m'a bien fait rire, merci. Faut dire que j'en avais bien besoin, j'avais enchaîné dans la semaine les films des deux H (Haneke et Herzog) où comme dirait Jerzy "ce n'est pas vraiment la fête du slip" (lol).

On peut lire sur wikipedia que le film sorti directement en video en Europe a échappé de peu au même sort aux EU où d'ailleurs il s'est pris une grosse gamelle. On y lit également "At the 2004 Cannes Film Festival, during a press conference for Shark Tale (2004), both Jack Black and DreamWorks' Jeffrey Katzenberg publicly apologized for Envy".

C'est vraiment exagéré.
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Message par balthazar claes Dim 11 Nov 2012 - 16:31

gertrud04 a écrit:

On peut lire sur wikipedia que le film sorti directement en video en Europe a échappé de peu au même sort aux EU où d'ailleurs il s'est pris une grosse gamelle. On y lit également "At the 2004 Cannes Film Festival, during a press conference for Shark Tale (2004), both Jack Black and DreamWorks' Jeffrey Katzenberg publicly apologized for Envy".

C'est vraiment exagéré.

Hello

c'est fou cette histoire. On ne peut guère que supposer que ce film, fort bien fait au demeurant, et calibré sur le modèle de tant d'autres comédies ayant mieux marché, contient une critique virulente, insupportable aux yeux du public ciblé par ce genre de comédies.

Ça rappelle l'histoire concernant le Catwoman avec Halle Berry. Film de sup-héros n'ayant pas grand chose de si scandaleusement nul, et qui a pourtant été presque universellement considéré comme le sommet du navet. Ça pourrait être à cause du sous-texte paradoxalement féministe du film, comme essaie de le démontrer cet article.

http://lmsi.net/Catwoman-de-Pitof-2004

balthazar claes

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