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Cinéphilie

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Message par Invité Mar 1 Mai 2012 - 20:26

"Le narrateur du livre, Cinéma, justement, est habité par une grave maladie qui consiste à vouloir ramener l'image, les images, à hauteur de sa langue à lui, et son obsession provient principalement, je crois, de l'achoppement à cette réduction.
Est-ce donc là ce qu'on appelle communément cinéphilie ?
Tanguy Viel

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Message par Invité Mar 1 Mai 2012 - 20:44

http://www.lelitteraire.com/article2857.html

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Message par Invité Mer 2 Mai 2012 - 18:20

au début de L'invention Cazares écrit "comme des estivants installés depuis longtemps à Los Teques ou à Marienbad". Robbe-Grillet auteur du scénario de Marienbad a une dette à l'égard de Cazares. L'île de Morel n'est rien qu'une copie, comme dans le film, les tableaux de l'hotel sont des reproductions du lieu même où l'histoire se déroule. Les personnages sont aussi les copies d'eux mêmes, c'est à dire des simulacres déconnectés du réel.

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Message par Invité Mer 2 Mai 2012 - 18:29

Louise Brooks a inspiré la Faustine du roman. Delphine Seyrig porte la même coiffure de plumes noires et la même veste blanche que Lulu dans deux scènes similaires du roman et du film où elles sont allongées sur un lit.

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Message par Invité Mer 2 Mai 2012 - 18:40

Quelques années après, Borges cette fois, donnait l'Aleph où il écrit : " chaque chose ( la glace du miroir par exemple ) équivalait à une infinité de choses, parce que je la voyais clairement de tous les points de l'univers". Par l'Aleph " je vis la mer populeuse, l'aube et le soir, les foules d'Amérique, une toile d'araignée argentée au centre d'une noire pyramide, un labyrinthe brisé ( c'était Londres ), je vis des yeux tout proches, interminables, qui s'observaient en moi comme dans un miroir....".

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Message par Invité Mer 2 Mai 2012 - 18:47

L'histoire ne dit pas, bien que son goût pour le cinéma le laisse supposer, s'il avait pris connaissance du thème de la vision globale par le film de Yakov Protozanov, Aelita.

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Message par Invité Mer 2 Mai 2012 - 19:05

les deux amis argentins qui regorgeaint de talent pour l'imaginaire, dans les années quarante, se sont complus à retrouver dans ces écrits fameux les rêves les plus insensés de cinéma qui ont eu cours fin 19°.

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Message par Invité Mer 2 Mai 2012 - 19:10

Mais le lendemain de la première projection au Salon des Indiens du Grand Café on est surpris que la vie soit reproduite.

Le cinéma est alors un art qui souffre du complexe de la momie ( la conquête contre la mort ) dira Bazin.

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Message par Invité Mer 2 Mai 2012 - 19:50

Truffaut : les films sont des trains qui avancent dans la nuit.

Godard : entre cinéma et littérature on est entre deux deux trains qui se croisent sans arrets.

des trains ...

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Message par Invité Mer 2 Mai 2012 - 19:57

les plus grands cinéastes détestent la littérature : Hitchcock, mais pas Truffaut.

les plus grands cinéastes sont hantés par la littérature : ça poisse à Godard, mais pas Truffaut.

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Message par Invité Mer 2 Mai 2012 - 22:42

slimfast a écrit:les plus grands cinéastes détestent la littérature : Hitchcock, mais pas Truffaut.

les plus grands cinéastes sont hantés par la littérature : ça poisse à Godard, mais pas Truffaut.

Pas mal mais la seule conclusion à laquelle tu vas parvenir est maigre: la littérature a été dépassé par le cinéma qui est lui-même dépassé. Même chose quand tu dis le cinéma est de droite, tu ne fais allusion qu'à ce qui est à côté de la plaque selon toi: les cinéastes de gauche, comme si ils étaient tous Cayatte.

je dis cela parce que j'ai le même travers que toi. Une langue pauvre où chaque phrase voudrait être un basculement. Une langue de français proudhoniens. Qui fait des arrangements entre des concepts (valeur, concurrence, contrat, rente, essence, machine, travail, mais pas la bourgeoisie qui est pourtant son objet réel). Ce que dit Marx: si on prend le temps de replacer cette langue et ce discours à l'intérieur de chaque concept séparément, en prenant le temps d'exposer le poitn de vue de cette langue sur chaque concept de manière plus complète, on voit bien que cela ne tient pas. Un peu la démarche d'A Letter to Jane, mais où Jane Fonda tient le rôle de Proudhon. Pendant trois minutes, ça tient la route (quand Gorin-Godard remarquent que le cinéma muet comme la révolution russe ou les indépendance voulaient des inversions du Cogito, "être avant de penser pour pouvoir penser", et que le parlant comme l'idée d'artiste engagé le restaure) mais vire dans la goujaterie en concluant que finalement elle a la gueule de son père.

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Message par Invité Jeu 3 Mai 2012 - 17:27

Gilles Deleuze dans Critique et Clinique écrit à propos de la littérature que " le problème d'écrire ne se sépare pas d'un problème de voir et d'entendre ".

Pourrait-on énoncer la proposition inverse à propos du cinéma ?

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Message par Invité Jeu 3 Mai 2012 - 17:41

Dans A bout de souffle Melville joue le rôle d'un écrivain, Parvuleso répondant à des journalstes à propos de la sortie de son roman, Candida - alors que l'écrivain Daniel Boulanger incarne un policier... Le roman est fictif mais Parvulesco existe vraiment. Il apparaît dans L'arbre, le maîre et la médiathèque puis Maîtresse de Barbet Schroeder.

Proche de l'OAS, une meilleure connaissance de sa personne et de celle de Paul Gégauff, permettraient de mieux comprendre le climat intellectuel dans lequel évoluent certains auteurs des cdc au début des années 60.

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Message par Invité Jeu 3 Mai 2012 - 20:10

Céline : " Alors les rêvent montent dans la nuit pour aller s'embrasser au mirage de la lumière qui bouge ".

Belle évocation du cinéma.

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Message par Invité Jeu 3 Mai 2012 - 20:39

le second scénario d'Apollinaire, La Bréhatine ne se borne pas à raconter le drame d'une jeune gardienne de phare abandonnée par son fiancé qui mène à Paris une vie de débauché et de crime ; elle vaut également par l'entremêlement de la figure du narrateur au corps de sa narration. Le maheur de la jeune Aline, isolée dans le phare au milieu des livres, est ainsi à la fois découvert et inventé par un écrivain qui imagine en la voyant un roman feuilleton qui se révélera vrai.

Sujet original pour l'époque.

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Message par Invité Jeu 3 Mai 2012 - 20:42

Comme plus tard en 1950 dans le film de Fritz Lang, The house bye the river, l'écrivain devient la figure du scénariste.

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Message par Invité Jeu 3 Mai 2012 - 20:46

Voila ce qui réhabilite le "drame breton" d'Apollinaire, auquel on rattachait navré le projet qui ne fut du reste pas tourné.

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Message par Invité Jeu 3 Mai 2012 - 20:51

Apollinaire a été un des premiers à se préoccuper de la conservations des scénarios et même des films à la Bibliothèque nationale.

La société Pathé par exemple, malgré les risques d'inflammationn en a alimenté le fonds de 1896 jusqu'à 1917.


Dernière édition par slimfast le Ven 4 Mai 2012 - 19:19, édité 1 fois

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Message par Invité Ven 4 Mai 2012 - 9:28

Apollinaire a été l'un des premiers a montrer qu'il prenait en actes le cinéma au sérieux, à travers son souci, déjà - avant Scorsese et sa fondation - de la conservation et la projection des films.

Pourtant son oeuvre manque d'une absense : celle d'Apollinaire spectateur. Nulle part ne seront cités par lui, un acteur, un film, un metteur en scène. C'est par exemble Fernand Léger, sans doute le peintre le plus cinéphile, qui en 26, raconte qu'Apollinaire lui a fait découvrir Charlot, lui disant à son retour du front: "il y a tout de même quelque chose ... viens voir ". Mais lui même n'en dit rien.

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Message par Invité Ven 4 Mai 2012 - 9:38

Quant à sa supposée déclaration : "Monsieur Méliès et moi faisons un peu le même métier : nous enchantons la matière vulgaire !". Nulle part en est trouvée la trace ...

Le cinéma réel, celui de son époque est paradoxalement absent de son oeuvre.

Il semble que pour Apollinaire le temps du cinéma est encore un temps non advenu ; le cinéma dont il parle est une terre promise de la poésie et il se situe dans cette attente.

Chez Apollinaire on peut parler encore d'un désir de cinéma.


Dernière édition par slimfast le Ven 4 Mai 2012 - 11:01, édité 1 fois

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Message par Invité Ven 4 Mai 2012 - 9:41


AVANT LE CINÉMA
Et puis ce soir on s'en ira
Au cinéma

Les Artistes que sont-ce donc
Ce ne sont plus ceux qui cultivent les Beaux-Arts
Ce ne sont plus ceux qui s'occupent de l'Art
Art poétique ou bien musique
Les Artistes ce sont les acteurs et les actrices

Si nous étions des Artistes
Nous ne dirions pas le cinéma
Nous dirions le ciné

Mais si nous étions de vieux professeurs de province
Nous ne dirions ni ciné ni cinéma
Mais cinématographe

Aussi mon Dieu faut-il avoir du goût

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Message par Invité Ven 4 Mai 2012 - 10:53

Dans le très beau film d'Anne-Marie Miéville, Après la réconciliation, quatre personnages vont au théâtre. Les acteurs sont la réalisatrice elle-même, Jean-Luc Godard, Claude Perron et Jacques Spiesser. Ils achèvent de descendre les marches de l'allée centrale.

A ce moment là un dispositif de cinéma les prend en charge : la caméra sur rail fait un travelling aller-retour sur les quatre personnages assis, en légère contreplongée et en gros plan. L'éclairage vient du fond comme en une projection frontale.

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Message par Invité Ven 4 Mai 2012 - 10:55

La salle de théâtre semble vide et silencieuse. C'est un moment se suspens, un dispositif en soi qui traduit par l'avers de notre position de spectateurs une réciprocité qui troue l'écran.

Voila une belle idée de cinéma.

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Message par Invité Ven 4 Mai 2012 - 15:43

Roma città aperta. Comme la légende de Rossellini le prétendra plus tard, le film n'a pas été tourné dans la rue dans l'improvisatin et avec des acteurs non professionnels, mais principalement en studio avec des vedettes célèbres et un scénario détaillé. Les innovations révolutionnaires du film relevaient du contenu ( langage, drogue, sexualité, violence, choix de héros ) plutôt que de la technique ( quoique la scène de la mort d'Anna Magnani soit l'une des mieux montées et montrées au cinéma ).

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Message par Invité Ven 4 Mai 2012 - 16:07

Rome open city sera accueilli par le public américain comme un document significatif - le film possède l'exactitude et la spontaneïté d'un récit de première main soit un rapport factuel joué par des personnes qui ont été témoin du drame réel ou y ont participé - et comme un message honnête et prometteur venant de l'Italie libérée.

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