Vos séquences de chiens favorites...

Feuerbach se disait que l'homme s'est projeté à la fois moralement et corporellement dans le christianisme, mais psychologiquement il s'est sans doute encore plus projeté dans son chien, en tout cas ici, surtout depuis la centralisation de l'économie industrielle dans les villes qui laisse les vieux seuls. Le cinéma, de manière grotesque ou souterraine, se devait d'acter cet état de fait:

-Umberto D, où le chien représente le discours de la caméra dans le néoréalisme (un point de vue extérieur sur l'humanisme, et le rêve d'une réciprocité entre l'homme et cet extérieur qui lui parle, finalement un christianisme avec un Christ qui ne rachète pas mais demande de l'aide de la part de l'homme)
-the Thing de Carpenter, le jeu du Huskie dans la scène d'ouverture est impressionnant. Le chien déconnait un peu ou devenait trop jouette et tout le film était foutu par terre.
-un clip de "Nine Inch Nails" ou un chien se décompose en accéléré
-Jean François Stévenin qui tue le chat de Jacqueline Maillant dans "Il y a t'il un Français dans la Salle", et meurt devant les flics qui n'en sauront rien de n'être pas zoophile (bon c'est des chats)


j'en ai pas d'autre, ou alors des trop faciles (le chien empaillé dans Amélie Poulain) et j'ai pas vu "the Actor".

y'a la poursuite du clebs au début de No country for old men des Coen, qui s'achève à la rivière je crois.

( dans ce film, à la fin, quand Bardem le psychopathe est blessé et demande sa chemise au gamin qui lui donne, il est trop sexy ce gamin, c'est abusé ! ils ne respectent rien ces Coen ! ).

Le sequence du chien dans le clip de NIN, Hurt (Johnny Cash...youtube...June Carter...) est une séquence d un film de Andrew Kotting.

Premiers trucs qui me viennent à l'esprit:


Antartica.... Grand souvenir de ce film japonais, que j'avais trouvé magnifique, mais c'était y a bien des années. Pas eu l'occasion de le revoir.


Baxter, le chien qui pense. Personnage très émouvant. On se prend d'une profonde affection pour lui. Contrairement aux lectures fausses qui ont fleuri au sujet de ce petit film sympa: le chien n'est pas froid, n'a pas un regard cynique sur son entourage. Il est hypersensible. Sa mort, à la fin, est une chose très tragique, et ça m'avait bcp affecté...

Dans un autre genre, j'avais bcp apprécié Cujo, l'histoire du chien-bernard devenu fou suite à une piqûre de chauve-souris enragée sur sa truffe.
Bonne petite réalisation honnête, palpitante même. Huis-clos à ciel ouvert dans une bagnole, d'après le récit de Stephen King. Rapport mère-enfant touchant.

Les apparitions du Basset, aka "le chien", dans certains Columbo, me mettent en joie.

jerzy P a écrit:
Les apparitions du Basset, aka "le chien", dans certains Columbo, me mettent en joie.

Dans un "dossier" sortit lors de la mort de Falk, ils disaient que le "Chien" avait été viré des épisodes car les producteurs trouvaient qu'il devenait trop populaire auprès du public (?). En plus, il coutait cher en temps et en maquillage. En effet, quand le premier "Chien" est mort, ils ont prit un basset plus jeune qu'il fallait abondamment maquiller afin de le vieillir.

Arizona Junior (Coen) : la course-poursuite





Le chien de "Bad Luck Blackie" (c'est le rire de Tex Avery lui-même)





Mary à tout prix (Farrelly) (dommage, c'est en vf)