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L'Argent de la Vieille, Comencini

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Message par Invité Mar 21 Fév 2012 - 23:41

"L'Argent de la Vieille" de Comencini

Je l'ai vu ce film mythique. Evidemment il vaut moins que sa légende (qui est une légende réelle: Bette Davis, Joseph Cotten, on demande à l'univers de Manckiewicz et Welles de jouer le Capital, ce qui est déjà un déplacement et une projection) , mais quand-même beaucoup dans l'absolu. Comme on s'y attend, c'est un film qui figure sous forme de fable la conscience chez le prolétariat n'y aura pas de révolution dans les années 70, pas de convergence des luttes, mais en métaphorisant cette lucicité.

-Le fil principal du récit est donc une fable, où le typage caricatural des caractères est conservé, mais l'idéologie brute ou le raisonnement sur des données économiques brute (par exemple sur sur le fait qu'il existe deux pouvoirs, un du capital sur le travail, est un second interne au prolétariat comme classe au travail, celui du prof marxiste et celui du curé eux même pauvres) sont présents, comme un ensemble de biurcations possibles que le récit ne suit jamais . Les idéologies sont là comme des présences, mais pas comme des destins ou cheminements.

-Le film coserve l'idée marxisme d'une articulation des rapports de classe qui est logique, formulée par le discours, mais présente la conscience complète de ce déterminisme et la possibilité de peser sur lu non pas comme une synthèse, mais une antithèse, au moment négatif d'une dialectique (le professeur et le tricheur -seul personnage touchant du film, et d'ailleurs le seul à avoir raison économiquement "avec son capital elle peut se permettre jouer à quite ou double il lui suffit d'attendre que l'autre perde une partie"- qui font foirer le plan de redistribution du pognon social qu'ils ont eux-mêmes mis en place, sans que cela soit d'ailleurs expliqué autrement que par le destin).

- le capital est montré comme une pulsion sans discours ("la vieille n'a jamais perdu, depuis l'enfance") la famille comme un discours sans pulsion. Mais cette opposition ne tient qu'en tant que ce sont elles-mêmes des formes adultes. Seule l'enfance, en tant que déterminée à la fois par la plusion et la famille, garde
une chance de mettre à mort le capital ("le gateau empoisonné" de la pette fille.

-L'enfance dans ce film est le seul état qui permet de déroger à l'ordre, ne se venge pas d'un rapport de domination réelle, mais d'une incertitude sur la valeur que dominant et dominé lui accordent, qui est substituée au récit de son origine (la fille est sans doute la fille du tricheur). Finalement elle est l'expression d'un rapport ce qui ne eut viser l'altérité qu'en même temps que la conscience de l'humiliation d'autrui.

-le film ne croit pas au christianisme, mais remplace le christianisme par l'enfance: une charité qui peut rempalcer la praxis. Le curé est montré comme un politicien un peu moins mauvais que les autres.

Ceci dit c'est un film sur la virtualité de l'argent mis en jeu par les dettes, sur la dette comme procédé qui crée une valeur fixe au lieu de reconnaître un manque et d'air en fonction de ce manque (il joue sur l'opposition entre "le peuple" et "l'étranger", qui est montrée comme une oppsoition entre capital non constitué et capital consolidé sur uen seule tête, même si c'est une fable ce rapport est montré coomme réel).

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