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Tomboy (C. Sciamma)

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Message par Largo Dim 1 Mai 2011 - 12:55

Tomboy (C. Sciamma) 19697216

Je me demande un peu d'où vient le titre.

Gracieux film d'auteur français que l'on qualifiera de "naturaliste". En effet, il se déroule le plus clair de son temps dans un sous-bois.

Très belles scènes de jeux entre les enfants d'une petite résidence anonyme. La lumière de fin d'été perçant le plafond des feuilles est d'une grande douceur. Ce pourraient être les personnages de Memory Lane (M. Hers) quinze ans plus tôt.

Les échanges entre les enfants sonnent juste la plupart du temps, elles rappellent inévitablement des souvenirs chez tout un chacun je crois. C'est la force des films réussis sur l'enfance, le lien affectif qui se joue entre les personnages et le spectateur se fait aisément par le biais d'expériences en partage.

Céline Sciamma avait probablement fait 80% du travail à la fin du casting : la petite soeur malicieuse de l'héroïne et sa copine, grande tige à la moue boudeuse, sont toutes les deux touchantes sur deux registres différents.
Mais c'est évidemment Laure/Michael qui fascine et impressionne particulièrement. Elle dégage un magnétisme et se situe constamment dans cet entre-deux de l'androgénie, toujours sur un fil, et on peut passer tout le film à se demander à quoi tient cet indécidable. On peut aussi se dire que c'est presque "facile" de faire un film, quand on a trouvé quelqu'un dont la photogénie, la beauté gracile crève les yeux de bout en bout.

Si l'on est mal disposé, on trouvera ça un peu trop sage et appliqué, un peu trop "Fémis" dans son style. Mais force est de constater que le film "reste". Les images, les sensations, surtout à l'approche de l'été, continuent longtemps à flotter dans la mémoire après la séance.
Largo
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Message par Invité Dim 1 Mai 2011 - 13:12

des enfants ... dans les sous-bois ... bravo Largo !

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Message par Invité Lun 9 Mai 2011 - 16:10

je m'interroge sur ce film; quelle en est la morale précisément? Une enfant s'accepte enfin telle qu'elle est, une fille et non un garçon? Un retour à la normalité, mais quelle normalité?
L'envie de Laure de s'imaginer en garçon est délicatement entendue dans sa relation au père je crois; par exemple la scène initiale quand elle conduit la voiture sur les genoux de ce dernier, ou la scène du jeux de sept familles dans le salon (gorgée de bière; déception du père qu'elle ne puisse encore jouer au poker). En un premier temps la mère est comme absente, puis on la voit allongée, toute à son écoute, immobile, de l'enfant à naître dans son ventre.
Le choix de Laure, son mensonge, le nom qu'elle emprunte, Michael, s'inscrit subtilement dans la perception qu'elle ressent de la place respective, symbolique, de chacun de ses parents: père actif, noyau essentiel dans son activité professionnelle (c'est lui-même qui le suggère au début; puis ironiquement, comme un indice de futilité, vers la fin, la cadette énonce qu'il travaille sur son ordinateur quand quelqu'un lui demande ce qu'il fait dans la vie _ le rôle, la stature du père est, progressivement, rabaissée, infantilisé, au cours du film); mère languide, fatiguée, une voix lointaine et inquiète.
Le plafond de feuillage que mentionne Largo, est une cloison inaccessible qui laisse filtrer un rêve éblouisant de grandeur, de vitesse, de bouillonnement que l'exemple maternel ne peut véhiculer, dans un premier temps. Mais les arbres croisés sont comme des rappels à l'inéluctable, ont le goût acre des cours de généalogie ou de biologie.
Retour à la normalité, à l'acceptation de l'idée d'être en fille, qui coïncide avec la résurrection de la mère, son action responsabilisante et socialisante; à ce moment, le père disparait pour ainsi dire, voir.
Face à cette fin inéluctable dont les arbres-épouvantails sont des témoins silencieux, que reste-t-il des jeux d'enfants? des scènes vivantes ou angoissantes lol.
Enfin ... je m'interroge ...

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Message par DB Mar 10 Mai 2011 - 8:55

Je comprends pas bien ta remarque sur le style "appliqué" et "femis". Je vois pas trop ce que tu veux en dire.

Je trouve que la grande réussite de ce film c'est la justesse de son point-de-vue, exclusivement tourné vers les enfants avec une incursion du monde des adultes vers la fin, ce qu'erwan appelle "retour à la normalité" et que je considérai plutôt comme "le retour du réel". Et ce réel c'est qu'il faut maintenir la norme, comme le dit la mère "quelles autres solutions" pourraient exister ?
La fiction de la petite fille doit être renversée et annulée (super humiliant le geste) pour que tout revienne à la normale.

Mais je ne pense pas que ce soit le but du film, c'est plutôt que la conformation au genre doit être respectée pour que Laure puisse avoir une scolarité sinon tranquille, du moins normale ! (he he)

Bon, vraiment j'ai aussi été impressionné par la technique et la légèreté du dispositif.
DB
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Message par Invité Mar 10 Mai 2011 - 10:53

tomboy = garçon manqué (en anglais).
pas vu le film. pas trop envie.

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Message par adeline Mar 10 Mai 2011 - 11:49

Je ne me souviens plus qui ici avait écrit quelque chose à propos de La Naissance des pieuvres, le premier film de la réalisatrice. Je me demande si ça n'était pas JM. Si je me souviens bien il n'avait pas du tout aimé... Mais je n'arrive pas à retrouver le texte ou l'article. C'était peut-être encore sur le forum des cahiers.

Je me demande dans quelle mesure ce film s'inspire de "Ma vie en rose", qui traitait du même sujet, et qui était sorti il y a dix douze ans. Un film sans intérêt, Ma vie en rose, mais très bien, très doux et touchant, si je me souviens.


Dernière édition par adeline le Mar 10 Mai 2011 - 19:03, édité 1 fois

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Message par DB Mar 10 Mai 2011 - 12:24

Oui tomboy c'est une des expressions familières pour désigner les filles qui ont l'air de garçon. L'air hein, ça n'a rien à voir avec la sexualité. Y'a d'autres expressions pour ça.

Sinon adeline, je me demande si l'article de JM c'était pas dans l'ancien blog ? ou bien ?

Pour te répondre, rien à voir avec ma vie en rose dans la mesure où il n'est pas question d'homosexualité à proprement parler puisqu'il n'y a quasiment pas de clés psychologiques. A aucun moment on ne comprend vraiment pourquoi Laure fait ce qu'elle fait.

Après, il y a effectivement une histoire d'amour dans Tomboy mais elle n'a pas grand chose à voir avec l'homosexualité en général et toute la problématique de l'identité sexuelle du petit garçon de Ma vie en rose.
DB
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Message par Le comte Dim 16 Oct 2011 - 15:45

Quelle est la différence entre Tomboy et les films de Mia Hansen-Love ?

Le comte

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Message par Invité Sam 5 Nov 2011 - 2:59

C'est sans doute ma broncho-pneumonie, mais j'ai vraiment pas trouvé ce film juste, touchant, ou convainquant.
Qualificatifs qu'on se doit de psalmodier chaque fois qu'on nous sort un film sur l'enfance réunissant tous les clichés du genre.

La réalisatrice nous parle, dans le bonus, de son souci de faire un film à la lisière entre "cinéma de genre" et "cinéma d'auteur", contre les catégories étanches qui voudraient qu'un film soit ou d'action sans profondeur ou de profondeur sans action.
Le film de genre en question, qu'elle veut d'action, c'est la dynamique du "thriller", de l'infiltration d'un indic dans la mafia, les stratégies à adopter, les objectifs à atteindre, le suspense, tout l'bazar.

Oui, ça, de fait, on le sent bien. C'est très balisé. On voit d'ailleurs venir chaque scène "d'étape" à trois kilomètres. Moi, j'avais deviné, dès la "révélation" (cf infra), que la mère la forcerait tôt ou tard à porter une tenue de "petite fille" pour la confondre ou mettre fin au "jeu". Mais sans juger, hein, mélange de dureté et de tendresse, etc, car au fond, dans ce film, personne ne juge fondamentalement, tout le monde est plutôt cool et sympathique, tous les adultes sont au fond "responsables" tout en restant dans la "juste" distance, etc, etc. Une vraie pub pour la pédagogie frenet dans un quartier chic, ou plutôt inexistant par son abstraction voulue, insulaire, plantée dans les bois, mais le résultat est qu'on a envie de fiche des baffes à tout le monde tellement c'est perpétuellement gnian-gnian de tendre "non-jugeance".

La mère semble certes cruelle, sur la fin, quand elle force sa fille à aller faire des visites de courtoisie chez ses potes de résidence, en tenue de fille. Mais on est vite rassuré: elle lui explique qu'elle s'en fout, qu'au fond c'est pas un problème, ce jeu sur "l'identité", puis elle l'embrasse affectueusement. Non, c'est juste pour régler pragmatiquement, comme on l'a suggéré, le problème de la rentrée scolaire, ce point de réel imminent sur lequel il faudra bien buter. Bon, la mère, elle a des responsabilités maternelles accrues, intensifiées par sa récente grossesse, il faut bien qu'elle prenne les choses en main. Car le père, l'affectueux et gentillet fils Demy, s'en fout encore plus, lui, de ce non-problème, indifférent à la différenciation des sexes et des rôles. Ces parents sont plutôt du genre ouverts, éduqués, cultivés, civilisés, éclairés - laissant leurs enfants croître, s'épanouir et expérimenter. Offrant en symétrie un contraste rassurant avec ces "parents indignes" formant la sub-socialité monstrueuse peuplant le "polisse" de Maïwenn.


Dans la mise en place du récit, y a un petit problème, qui d'emblée ruine en l'exhibant ce prétendu jeu d'indétermination : d'indétermination, au fond, y en a pas du tout. Le spectateur (non-informé, c'était mon cas) est dûment persuadé, dès l'exposition, qu'il s'agit d'un petit garçon. Tous les détails sont savamment réglés comme une horlogerie suisse pour entretenir cette perception: l'allure, le ton, la dégaine, le vêtement (le "marcel" de base, obligé), la coupe, etc. S'ensuit le traditionnel renversement de la perception, à l'occasion de l'inévitable scène d'exposition subliminale (qui fait songer à "Morse") de sortie de baignoire, informant le spectateur que la petite fille est en fait un petit garçon castré, ou l'inverse, au choix, peu importe, puisque c'est l'effet de sidération qui est ici recherché. C'est d'ailleurs très précisément à cet instant là que pour la première fois son prénom est prononcé (Laure), par la mère qui lui demande hors-champ de sortir du bain. On est dans le registre du twist façon Shyamalan: "vous aviez cru à ceci, ah ben non c'était cela. Bien joué, hein?" Rhzz. A partir de cette "révélation" scopique et sonore, le spectateur est enjoint à "reconstruire" mentalement sa perception d'avant, enrichie ou complexifiée par cette information. C'est donc un procédé assez grossier et créant un suspense complètement artificiel ou hors-de-propos par rapport au récit. On est en effet censé intégrer, à partir de ce moment, que dans cette famille, personne, absolument personne ne semble se rendre compte, ou s'inquiéter, ou remarquer que la petite Laure a à ce point l'allure d'un garçon que la confusion est forcément permanente et troublante (à l'extérieur du cercle familial). Le ton naturaliste du film ne cadre pas du tout avec cet élément ressortissant d'une logique quasi de "conte" fantastique. Ce qui rend en outre totalement non-crédible la "surprise" de la mère dans la dernière partie, le fait qu'elle semble tomber des nues, alors qu'en toute logique, elle aurait pu s'inquiéter bien en amont. Tout le "récit" semble ainsi alimenté et cousu de fils blancs purement rhétoriques, qui ne résistent pas une seconde à une observation à peine poussée. Toute cette rouerie fait évidemment naître un "soupçon" quant à la fameuse sincérité et justesse de ton de l'émotion recherchée.


Un autre élément grossier, de type "grosse ficelle rhétorique", c'est le final en forme de "cut" sec: ahaa, on sait pas ce qui va advenir. Laure esquisse un vague début de sourire devant sa copine/ ex-petite amie - et badaboum: générique. Ce qui veut dire (attention, roulement de tambour): l'avenir est ouvert, incertain, c'est à vous-même le spectateur d'imaginer, avec votre libre arbitre et votre réflexion par vous-même, que personne ne vous impose, l'hypothèse de ce futur plein d'avenir auquel Pierre Dac levait son verre.


Alors, les enfants, comment dire, c'est encore pire. Pour bien nous faire comprendre qu'un "enfant", c'est, "quelque part", "quelque chose", dans une zone indéterminée (donc forcément subtile, donc "sonnant juste", comme tout ce qui "sonne" indéterminé), il faut nécessairement que tous se déplacent "en canard", de guingois, balancent gauchement sur un pied en se contorsionnant de partout, d'un air gêné comme s'ils avaient la "tourista", incapables en outre de fixer un objet dans l'espace sans que nécessairement les pupilles tournent dans toutes les directions (sans doute pour signifier "la gauche innocence de l'enfant", je vois que ça).

L'actrice principale, qui joue "tomboy", ça passe car on mise tout sur le cadrage - surligné - de son ambiguïté corporelle, tant dans la forme du corps que dans la coupe de cheveux, et forcément, ça "fascine" le regard. A cet égard, le film est un vrai petit manuel de "pédophilie soft", mais on me dira peut-être que j'ai l'esprit mal tourné. C'est que l'objectif, fasciné, passe son temps à nous la montrer sous toutes ses coutures comme on détaillerait un bichon de casting super-luxe, et sur le ton faussement naturaliste des corps s'ébrouant en toute-liberté-et-dans-l'innocence-des-jeux-d'été. Enfin, passons, qui contestera que c'est mignon, l'enfance?

Quant à "sonner juste", c'est une autre paire de manches. La petite sœur de 6 ans, dont la réalisatrice dit qu'elle a ravi, enchanté, subjugué, nombre de spectateurs tant elle est fraiche et drôle, est tout simplement horripilante: cette voix chevrotante et haut-perchée à qui on fait réciter des dialogues complètement faux: mélange de maturité - elle a très vite tout compris avant tout le monde, genre "eh oh j'suis pas débile" - et d'ingénuité - "mon papa il travaille sur son ordinateur et ma maman ne fait rien parce qu'elle a un gros ventre"; bref, le catalogue de clichés, version intégrale. Plus un festival de minauderies de poupée barbie en réduction, dignes d'une pub Nutella ou que sais-je, dont je peine à comprendre qu'elles enchantent.
On souffre vraiment (surtout si on a une broncho) de devoir se faire l'admirateur complice de ce laborieux travail de dressage façon singe savant de cirque avec une touche Shirley Temple, censé nous exposer une si magnifique et si touchante histoire de complicité entre les deux petites sœurs, et d'autant plus qu'on comprend bien qu'on nous intimide avec l'habituel plat formaté se donnant pour son contraire: "regardez comme ça fait naturel, pas du tout dirigé". Et si ça ressemble à un cabotinage de mauvaise sitcom, on nous dira que c'est parce que c'est une "vraie petite nature".

La scène de repas où elle se met à rire d'un rire flûté et horriblement forcé (on pense à une madame Irma en fanfreluches, ou une Arletty toute chiffonnée) parce qu'elle émet un "private joke" scellant le partage complice du secret devant les parents médusés qui n'y comprennent goutte, c'est crispant de fausseté. On a vraiment l'impression d'une saynète de Feydeau dirigée pour une fête de patronage, où les adultes sont tout ébaubis de voire leurs rejetons mimer des comportements d'adultes miniaturisés.

Généralement, on lit un peu partout que rarement les enfants sont si "justes" et "naturels" que dans ce film. Vraiment, ça me sidère. Je trouve au contraire que ce "film d'enfance" crée un dispositif où les enfants sont rarement aussi empruntés, reconstruits, remodelés, comprimés par le corset "psychorigide" des souvenirs de la réalisatrice, qu'elle ressort précautionneusement de son "vécu" comme des bibelots hors de la naphtaline, pour ne pas abîmer cette inénarrable "magie & poésie de l'enfance". Résultat: plus ça veut faire "vrai" ("naturaliste en roue libre"), plus ça fait "bidon" ("laborantin maniaque"). Un peu comme un Doillon avec sa "Ponette" en laquelle on ne croit pas une seconde et qui semble complètement "instrumentalisée".

On est bien sûr à des années-lumière d'un Cria Cuervos, par exemple, en matière de vérité, de présence des enfants.



A part ça, le film, c'est "ma vie en rose" en juste un peu moins horripilant, car en effet, comme de juste, on nous évite les "problématiques de l'identité", le "psychologisme", la question du "pourquoi", les "messages", les "leçons", et toutes ces choses que de toute façon on évite soigneusement dans la majorité des films français consacrés à "l'enfance" avec une plus-value "d'authenticité". A tel point qu'on peut se demander si c'est pas justement le cliché alternatif type qui produit automatiquement, dans la réception critique, l'invocation des habituels et pavloviens "justesse de ton", "pudeur et délicatesse", "simplicité & légèreté", et compagnie, surtout quand il n'y a rien de tout ça...



En un mot: bof.

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Message par Invité Mar 10 Jan 2012 - 16:37

Nos amis de filmdeculte relèvent un truc intéressant:

Un CM de Claudine Natkin de 2007.


Synopsis : Chloé, dix ans, joue au foot, crache, ne pleure jamais, ne supporte pas les autres filles, les pleurnicheuses. Un jour, Marie, jolie petite blonde acidulée, participe pour la première fois aux jeux virils de Chloé et de sa bande de garçons. La féminité de Marie ébranle l’assurance de Chloé, et l’équilibre du petit groupe d’enfants…


http://www.formatcourt.com/2009/07/m-comme-meme-pas-mort/



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